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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Tel-Aviv accepterait un retrait total du Golan Barak jette du lest

Apparemment soucieux de donner des gages de bonne volonté à ses alliés américains avant l’arrivée de la secrétaire d’État américaine, Madeleine Albright, dans la région pour tenter de relancer le train des négociations, Ehud Barak semble avoir choisi la voie de la souplesse. Coup sur coup hier, par différents canaux officiels, le Premier ministre israélien a fait savoir, d’une part, qu’il ne serait pas réticent à l’idée d’un retrait total des hauteurs syriennes du Golan annexées par son pays et qu’il acceptait, d’autre part, la proposition américaine de reporter le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Ces ouvertures israéliennes interviennent alors que des difficultés empêchent toujours les négociateurs palestiniens et israéliens de surmonter les obstacles liés à l’application de l’accord de Wye Plantation. À ce propos, Tel-Aviv a laissé entendre qu’il pourrait achever la deuxième phase de son retrait avant le 15 janvier prochain limitant ainsi à deux mois le retard pris sur la date prévue initialement. À Damas, fait suffisamment rare pour être relevé, un responsable syrien s’est félicité des efforts fournis par Madeleine Albright tendant à convaincre les israéliens de reprendre les négociations avec la Syrie sur les bases des engagements pris par Yitzhak Rabin avant son assassinat en 1995, c’est-à-dire un retrait total du Golan en échange de la paix.
Apparemment soucieux de donner des gages de bonne volonté à ses alliés américains avant l’arrivée de la secrétaire d’État américaine, Madeleine Albright, dans la région pour tenter de relancer le train des négociations, Ehud Barak semble avoir choisi la voie de la souplesse. Coup sur coup hier, par différents canaux officiels, le Premier ministre israélien a fait...