Education et conscientisation

L’Association pour le développement de l’éducation civique et de l’éthique s’est fixé pour objectif majeur de transmettre le message de civisme à la société dans son ensemble, mais surtout à la nouvelle génération. Tout d’abord, des séminaires et des ateliers de travail ainsi que des débats télévisés sur l’éducation civique ont été prévus tout au long de l’année. Des slogans et des spots publicitaires seront bientôt diffusés par le biais des médias afin de déclencher une prise de conscience auprès de la société civile. Un film vidéo de 20 minutes sera réalisé et projeté dans les écoles et universités. Sur un autre plan, l’association prévoit également de collaborer avec les autorités en place afin d’adopter des mesures concrètes organisant la vie de tous le jours. Habib Zoghbi évoque, à titre d’exemple, la nécessité de prévoir des passages cloutés pour les piétons dans les secteurs à risque. Il s’agit aussi de mettre en place un système d’arrêts pour les taxis, d’installer des poubelles dans tous les coins et recoins de la ville, etc. Par ailleurs , reprend Habib Zoghbi, l’association a prévu, dans son plan d’action, de proposer au ministère compétent l’imposition d’un «service civil» qui sera généralisé à toutes les couches de la population adulte. Ce service, inspiré du «Jury Duty» appliqué aux États-Unis, devra être renouvelé tous les 5 ans, pour une durée de deux jours chaque fois. Parallèlement les heures d’éducation civique devront être augmentées dans les écoles, estime le président de l’association. En dernier lieu, dit-il, il revient aux municipalités de participer activement à ce grand chantier de l’éducation civique en instaurant des journées où le citoyen devra prendre part à des activités qui serviront à la communauté (exemple : lire un livre à un aveugle, apporter une aide ponctuelle à la Croix-Rouge, etc.). Bref, autant de moyens pour conscientiser le citoyen à la notion de la «chose publique».