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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Chareh s'est concerté avec Hassan et Mahmassani Rien n'a filtré sur les entretiens libano-syriens

Rien n’a filtré sur les résultats des concertations libano-syriennes concernant le processus de paix ni sur les dossiers qui ont été abordés lors de ces entretiens. Le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh s’est entretenu hier à Damas pendant plus de trois heures avec une délégation libanaise comprenant le secrétaire général du palais bustros, M. Zafer el-Hassan, et le conseiller diplomatique du chef du gouvernement, M. Yéhia Mahmasani. La seule précision sur la teneur et les résultats des entretiens est venue de l’agence syrienne d’information, Sana. Les deux parties ont examiné «les développements du processus de paix, les relations bilatérales et l’importance de poursuivre la coordination», selon un communiqué laconique de Sana. Contactés par L’Orient-Le Jour après leur retour à Beyrouth, les membres de la délégation libanaise se sont murés dans un silence total. Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, également ministre des Affaires étrangères, n’était pas plus loquace. Les concertations de Damas sont importantes parce qu’il s’agit de la première rencontre libano-syrienne officielle depuis que la reprise des négociations de paix avec Israël est envisagée après l’entrée en fonction du Premier ministre israélien Ehud Barak. Ces entretiens interviennent par ailleurs après la formation au Liban d’une équipe de travail chargée de préparer les dossiers qui seront évoqués lors des négociations, et à un moment où la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright envisage d’effectuer une tournée au Proche-Orient pour relancer les pourparlers suspendus depuis trois ans sur les volets syrien et libanais. Ces concertations surviennent d’autre part alors que le spectre de l’implantation des réfugiés palestiniens au Liban a resurgi après les déclarations de Barak selon lesquelles ceux-ci devront rester dans les pays d’accueil où ils sont installés – à titre provisoire en principe – depuis cinquante ans. Le sort des 350 000 Palestiniens installés au Liban fait partie des dossiers épineux que l’équipe de travail formée par le Conseil des ministres est appelée à préparer. Le Liban a une fois de plus réaffirmé à qui veut l’entendre sa constante dans ce domaine : pas question d’implanter les réfugiés sur son territoire.
Rien n’a filtré sur les résultats des concertations libano-syriennes concernant le processus de paix ni sur les dossiers qui ont été abordés lors de ces entretiens. Le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh s’est entretenu hier à Damas pendant plus de trois heures avec une délégation libanaise comprenant le secrétaire général du palais bustros, M....