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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Israël - Le Hezbollah attaque une position à la frontière internationale L'escalade se poursuit au sud : trois civils blessés

L’escalade militaire s’est poursuivie hier au Liban-Sud, où trois civils libanais, parmi lesquels un enfant, ont été blessés au cours de bombardements israéliens. Ces bombardements, ainsi que des raids de l’aviation israélienne sur des positions du Hezbollah, ont provoqué une riposte de la formation islamiste, qui a pris pour cible en soirée une position militaire israélienne à la frontière entre le Liban et Israël. Lors des bombardements de l’artillerie israélienne, une femmes de 60 ans, Badiha Khiami, a été blessée au bras par des éclats d’obus qui ont éclaboussé sa maison à Yater, un village situé en bordure du secteur occidental de la zone occupée, et a été evacuée vers un hôpital de Tyr. Alors que Yater et ses environs étaient soumis à un intense pilonnage, des chasseurs israéliens ont bombardé les vallons voisins, larguant quatre missiles air-sol, qui n’ont pas fait de victime, selon la police. Quelques heures plus tôt, Ali Ahmed Zahwi, 12 ans, avait été blessé par les éclats d’un obus qui s’est abattu sur la maison de ses parents à Qabrikha, plus à l’est, et évacué vers l’hôpital voisin de Tebnine. Un autre habitant de Qabrikha, Abdel Hadi Fahs, 60 ans, avait été blessé par des jets de pierre provoqués par la chute de l’un des sept autres obus qui sont tombés sur le village et avait été soigné sur place. Au moins sept attaques ont visé depuis l’aube des positions de l’armée israélienne et de sa milice auxiliaire, l’Armée du Liban-Sud (ALS), dans la zone occupée, selon des services de sécurité qui n’ont pas fait état de victime. Au cours de l’une de ces attaques, une position israélienne située en bordure de la frontière avec le Liban a essuyé des tirs d’obus de mortier qui n’ont fait ni victime ni dégât, a-t-on indiqué de source militaire israélienne, citée par l’AFP. Des obus sont tombés en territoire israélien près de la position, a-t-on précisé. Quatre positions de l’Armée du Liban-Sud situées dans la zone occupée par Israël au Liban ont également essuyé des tirs de mortier sans subir de dommage, selon la même source. Selon un porte-parole militaire israélien, ces tirs provenaient de zones habitées au Liban-Sud, en violation des accords d’avril 1996 sur un cessez-le-feu au Liban-Sud. Le Hezbollah a annoncé avoir bombardé hier soir une position de l’armée israélienne à la frontière internationale «en réponse au bombardement israélien des civils». La Résistance islamique, branche armée du Hezbollah, précise dans un communiqué que le bombardement de la position de Ramia, dans le secteur occidental de la zone occupée, a eu lieu à 19h15. Selon des services de sécurité, huit obus ont été tirés en deux salves à partir d’un vallon situé à la lisière du secteur occidental de la zone occupée, en direction de la position de Ramia. Des chasseurs-bombardiers israéliens ont peu après bombardé ce secteur, larguant six bombes, selon la police libanaise qui n’a pas fait état de victime. Depuis le début de l’année, neuf civils libanais ont été tués et 61 autres blessés lors d’actes de violence au Liban-Sud.
L’escalade militaire s’est poursuivie hier au Liban-Sud, où trois civils libanais, parmi lesquels un enfant, ont été blessés au cours de bombardements israéliens. Ces bombardements, ainsi que des raids de l’aviation israélienne sur des positions du Hezbollah, ont provoqué une riposte de la formation islamiste, qui a pris pour cible en soirée une position militaire...