Prudemment optimiste

Pour l’ancien secrétaire d’État américain, il ne fait aucun doute que la résolution 425 finira par être appliquée, «une fois qu’on aboutira à la paix entre Israël, la Syrie et le Liban» . À son départ de Beyrouth, où il a effectué une visite privée de 48 heures en compagnie notamment de l’ancien ambassadeur des États-Unis à Damas Edward Djerejian, M. Baker s’est montré «prudemment optimiste» concernant le processus de paix dans la région. Il s’est dit encouragé par la conviction des responsables libanais concernant les chances d’un progrès dans ce domaine. «C’est aussi l’impression que j’ai eue après mes contacts avec les dirigeants syriens. À mon avis, les responsables en Israël et aux États-Unis sont également disposés à profiter de l’occasion» , a-t-il dit avant de conclure : «Je suis donc prudemment optimiste car nous allons pouvoir enfin réaliser des progrès au niveau du processus enclenché à Madrid en 1991» .