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Actualités - CHRONOLOGIE

Ballet - A partir du 23 juin au Théâtre Monnot L'eau de là : une création de danse, de musique et d'arts plastiques(photo)

La compagnie de danse Hallet Eghayan est de retour à Beyrouth, pour la troisième année consécutive, avec un nouveau spectacle intitulé «L’eau de là». Une création de ballet contemporain qui s’appuie sur un mélange de musiques, de sculptures de verre et de calligraphie chinoise. Cinq représentations sont prévues, au Théâtre Monnot, à partir de mercredi 23 juin. La compagnie Hallet Eghayan a été fondée en 1977 par Michel Hallet Eghayan, un chorégraphe lyonnais attaché à propager l’art et la danse dans la cité. Élève de Margaret Craske et de Merce Cunningham, Michel Hallet Eghayan a un impressionnant parcours d’auteur. Il a 42 créations à son actif, dont certaines telles Hommage à Kandinsky ou Orlando Furioso sont des pièces d’anthologie de la danse contemporaine française. Son langage chorégraphique privilégie «la liberté inventive de chaque danseur dans ses mouvements». Tandis que ses compositions essayent d’explorer «les liens entre nos origines et la pensée contemporaine», dit-il. C’est dans cet esprit de recherche autour des thèmes universels que s’inscrit le cycle «Méditerranée», que la compagnie a entamé il y a trois ans. Un travail commun entre artistes des pays du pourtour méditerranéen qui permet de «croiser nos différents savoir-faire», indique le chorégraphe. L’an dernier, la troupe avait présenté avec la collaboration de Soumaya Baalbaki et Nabih el-Khatib, au théâtre Al-Madina, Clemenceau, Mer-Miroir, une pièce qui — comme son nom ne l’indique pas ! – traitait des thèmes de l’ange et de l’arbre. Cette année, se sont l’eau et le verre qui serviront de «révélateurs d’univers de sensibilités et de spiritualités qui rayonnent tant en Orient qu’en Occident». Le spectacle, d’une heure, met en scène trois étapes de la vie d’une femme, ou le passage du temps de l’innocence et de la fraîcheur à celui de la maturité amoureuse. Les six danseurs évoluent sur les musiques de Beethoven, de Nabih el-Khatib (oud et percussion) et de Jean-Christophe Désert, au nom prédestiné, puisqu’à partir d’un mélange de sons instrumentaux et concrets, il a composé une symphonie qui tend au silence ! En guise de décor, des sculptures en verre, inspirées de l’amphore, de la plasticienne chypriote Helen Black, et «en toile de fond» des calligraphies chinoises de l’Irakien Hassan Massoudy. L’Eau de là sera présenté au Théâtre Monnot à partir de mercredi 23 juin à 20h30 tous les soirs jusqu’au dimanche 27 inclus. Tandis que les séances du lundi 21 juin à 10h30 et du mardi 22 juin à 13h30 sont réservées aux écoles. «Dont certaines, comme les “Makassed” et le “Collège Protestant”, ont suivi, en cours d’année, une initiation au ballet contemporain donnée par leurs professeurs et un membre de la Compagnie», signale le chorégraphe. Qui rappelle par ailleurs que «c’est grâce au soutien du Centre culturel français de Beyrouth et de la région Rhône-Alpes que nous sommes à nouveau ici».
La compagnie de danse Hallet Eghayan est de retour à Beyrouth, pour la troisième année consécutive, avec un nouveau spectacle intitulé «L’eau de là». Une création de ballet contemporain qui s’appuie sur un mélange de musiques, de sculptures de verre et de calligraphie chinoise. Cinq représentations sont prévues, au Théâtre Monnot, à partir de mercredi 23 juin. La...