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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Réactions Wakim : le gouvernement n'a pas encore donné la preuve de son courage

M. Najah Wakim, député de Beyrouth, un des plus virulents opposants à l’ancien président du Conseil M. Rafic Hariri, a repris hier son bâton d’éternel contestataire en déclarant à al-Markazia que «lui-même, exactement à l’instar du dernier Libanais, avait des doutes sur le sérieux et le courage du gouvernement dans l’action judiciaire qu’il mène contre tous ceux qui sont supposés être les ennemis du peuple». «Lorsque le gouvernement attend des notes d’informations pour entamer des poursuites judiciaires bien qu’il soit en possession de tous les dossiers dont il a besoin, et lorsque le président du Conseil autorise l’ancien mohafez du Mont-Liban Mohammad Souheil Yammout à quitter le pays, lui permettant ainsi de se soustraire à l’action de la justice, comment voulez-vous qu’on puisse croire qu’il est vraiment décidé à juger tous les escrocs? Notre déception est grande car leur justice s’est voulue sélective», a notamment remarqué le député de Beyrouth. Mais toujours fidèle à son franc-parler, M. Wakim va encore plus loin dans son réquisitoire, lorsqu’il s’interroge sur les raisons qui empêchent le gouvernement de faire le procès politique de l’ancien président du Conseil Rafic Hariri. «Parmi ceux qui ont fait le plus de mal au pays, il y a incontestablement l’ancien président du Conseil Rafic Hariri, et je ne vois toujours pas pourquoi l’actuel gouvernement n’a pas instruit son procès politique et même judiciaire», s’est demandé M. Wakim pour qui d’ailleurs cette réalité ne constitue pas la seule contradiction du Cabinet Hoss. «Pareille omission grave n’est pas la seule contradiction du Cabinet Hoss. Les Libanais ont le droit de savoir comment certains ministres, dont le ministre Michel Murr, membres des anciens Cabinets Hariri, responsables de toutes les infractions, figurent toujours dans l’actuel gouvernement censé instruire ces mêmes irrégularités. On dirait que nous assistons à une bataille entre les éternels mêmes joueurs, sur l’éternelle même arène», a conclu M. Wakim. Enfin, le député de Beyrouth a nié être au courant des rumeurs qui circulent à propos d’un éventuel malentendu entre le président du Conseil et le président de la Chambre.
M. Najah Wakim, député de Beyrouth, un des plus virulents opposants à l’ancien président du Conseil M. Rafic Hariri, a repris hier son bâton d’éternel contestataire en déclarant à al-Markazia que «lui-même, exactement à l’instar du dernier Libanais, avait des doutes sur le sérieux et le courage du gouvernement dans l’action judiciaire qu’il mène contre tous ceux...