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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Confusion gouvernementale après le réquisitoire officiel contre Hariri L'introuvable responsabilité

La bombe anti-Hariri lancée dans la nuit de lundi à mardi a plongé hier le pays dans la confusion. Qui donc a écrit cette diatribe qui va jusqu’à parler de «convergences d’intérêts» entre M. Rafic Hariri et Israël ? Publié par l’Ani, attribué à «des sources ministérielles», le communiqué est resté hier anonyme. Le chef du gouvernement, pour sa part, a désavoué un procédé familier des régimes autoritaires. «Ce style n’est pas le nôtre», a-t-il dit. Mais un désaveu n’enlève rien à la gravité d’un acte dont le chef du gouvernement, en vertu de l’article 64 de la Constitution, assume en dernier ressort la responsabilité, qu’il le veuille ou non. La confusion gouvernementale est d’autant plus évidente qu’il s’est trouvé un ministre pour justifier l’attaque contre M. Hariri, même dans les formes qu’elle a prises. Ministre de l’Information, M. Anouar el-Khalil a déclaré qu’au vu de «l’hostilité» manifestée à l’égard de M. Hoss, et qui rejaillit sur le régime du président Lahoud, «le droit de réponse s’imposait». La publication de la violente attaque officielle contre l’ancien chef du gouvernement a été vigoureusement dénoncée dans les milieux parlementaires. M. Nassib Lahoud a jugé que cette façon de faire était «inadmissible dans un État de droit» et a réclamé l’ouverture d’une enquête. Pour L’Orient-Le Jour, M. Hariri a déclaré qu’il n’entendait pas «du tout» commenter ce qui est arrivé, et que les réactions des milieux parlementaires parlent d’elles-mêmes. M. Hoss a opposé un no comment aux questions que nous lui avons posées au sujet de cette affaire. Des contacts entre le chef du gouvernement et le président Lahoud ont eu lieu, hier, sur cette question, mais n’ont pas été rendus publics. Mais la réserve de M. Hoss ne peut tenir lieu de politique. Il est inconcevable que les choses s’arrêtent là, et que l’on tourne la page sur l’affligeant spectacle d’un gouvernement à la recherche d’une responsabilité.
La bombe anti-Hariri lancée dans la nuit de lundi à mardi a plongé hier le pays dans la confusion. Qui donc a écrit cette diatribe qui va jusqu’à parler de «convergences d’intérêts» entre M. Rafic Hariri et Israël ? Publié par l’Ani, attribué à «des sources ministérielles», le communiqué est resté hier anonyme. Le chef du gouvernement, pour sa part, a...