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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - L'approbation du plan de redressement reportée à la semaine prochaine Nouveau mandat de six ans pour Riad Salamé(photo)

Les dossiers économiques et financiers étaient au centre de la réunion extraordinaire, hier, du Conseil des ministres qui a notamment renouvelé sa confiance dans le gouverneur de la Banque du Liban, M. Riad Salamé, pour un mandat de six ans. Le Conseil a également approuvé les grandes lignes du plan quinquennal de redressement économique qui devrait être transmis à la Chambre pour examen et non pas pour vote, conformément au compromis conclu avec le président du Parlement, M. Nabih Berry. Mais le texte définitif, qui n’a pas encore été approuvé, ne sera transmis à l’Assemblée que dans une dizaine de jours. Le gouvernement, par la bouche du ministre de l’Information Anouar el-Khalil, a espéré que ce retard ne va pas se traduire par un report, par le président Berry, de l’examen et du vote du budget 1999. Le plan de redressement fixe essentiellement deux objectifs à atteindre d’ici à l’an 2003 : réduction graduelle du déficit budgétaire qui devrait être ramené à 6 % des dépenses et à 2 % du PIB ; réduction aussi du service de la dette publique qui devrait être amené à 35 % des recettes et à 12 % du PIB. Cet assainissement des finances publiques devrait permettre une reprise de la croissance économique, la création de nouveaux emplois et l’amélioration du pouvoir d’achat des consommateurs. Au début de la réunion, le chef du gouvernement Sélim Hoss, qui a présidé les débats, a rappelé que les dossiers économiques et financiers figurent en tête des préoccupations du gouvernement. «Le déficit budgétaire, l’augmentation du volume de la dette publique et l’accentuation du marasme économique ces dernières années ont placé le pays dans un cercle vicieux, a déclaré M. Hoss. Ces problèmes sont directement liés les uns aux autres et le déficit constitue la première source du gonflement de la dette publique et de la hausse des taux d’intérêt, laquelle provoque à son tour une récession économique. Les dépenses causées par le service de la dette ont aussi abouti à un accroissement de cette dette. Notre premier souci était de briser ce cercle vicieux et de mettre le pays sur la voie du sauvetage. Cela s’est reflété dans le projet de budget de l’année 1999 qui a rationalisé les dépenses et renforcé les recettes de l’État. Nous avons également élaboré un plan de travail pour redresser la situation financière. Ce plan est basé sur une réduction du déficit budgétaire et du fardeau que représente la dette publique pour l’économie nationale. Ce programme constitue la première tentative sérieuse visant à rectifier l’état des finances publiques». Le Conseil des ministres est ensuite passé à l’examen de son ordre du jour et a pris les décisions suivantes : – Approuver l’introduction du budget 1999. – Autoriser le gouvernement à adhérer à la convention des droits de l’enfant qui a été amendée. – Charger le ministère de l’Économie et du Commerce de fixer les prix promotionnels pour l’achat du blé et des céréales produits par les agriculteurs. – Accepter la proposition du ministère de l’Émigration concernant l’organisation du 3e camp de la jeunesse émigrée entre le 17 et le 25 juillet prochain. – Demander à l’Institut libanais de l’énergie atomique de vérifier le taux de radioactivité dans le fer importé de l’étranger. – Débloquer la somme de 700 millions de livres de la réserve du budget au profit de l’office des eaux de Kobeiyat dans le Akkar. Répondant aux questions des journalistes, le ministre de l’Information Anouar el-Khalil a indiqué que certaines remarques ont été formulées au sujet du plan de redressement. Les propositions seront transmises à la commission ministérielle concernée et le texte définitif sera approuvé lors de la réunion du Conseil, la semaine prochaine.
Les dossiers économiques et financiers étaient au centre de la réunion extraordinaire, hier, du Conseil des ministres qui a notamment renouvelé sa confiance dans le gouverneur de la Banque du Liban, M. Riad Salamé, pour un mandat de six ans. Le Conseil a également approuvé les grandes lignes du plan quinquennal de redressement économique qui devrait être transmis à la Chambre...