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Actualités - CHRONOLOGIE

Préoccupation des milieux politiques

Le retrait imminent des forces de l’ALS de Jezzine a suscité de nombreuses réactions tout au long du week-end écoulé. M. Farès Boueiz, député maronite du Kesrouan et ancien ministre des Affaires étrangères, a précisé que «ce retrait est à caractère essentiellement sécuritaire» et qu’«il n’est aucunement lié à la résolution 425 du Conseil de sécurité». Il a ajouté : «Il est possible qu’Israël tente de provoquer des incidents dont il fera assumer la responsabilité à l’État libanais et il serait dramatique que ce dernier soit pris au dépourvu par manque de prévoyance». Le président de la commission des Affaires étrangères, le député Ali el-Khalil, a, quant à lui, nié le fait qu’«il y ait eu le moindre contact concernant le retrait de l’ALS de Jezzine». «Le retrait de cette milice de la région est le résultat des actions de la résistance qui ont sapé le moral de l’ALS contrainte de se retirer au risque de communiquer son mal à l’armée israélienne elle-même», a-t-il indiqué. Le président de la commission de la Défense, M. Sami el-Khatib, a, quant à lui, estimé que «ce retrait a été voulu pour créer des difficultés au Liban et l’obliger à traiter de façon directe et séparée avec Israël». M. el-Khatib est convaincu que «l’armée ne serait pas la meilleure réponse à donner à cette situation de crise», estimant que «les FSI pourraient jouer le même rôle». Le ministre de la Défense, M. Ghazi Zeayter, a affirmé que «les habitants de Jezzine n’ont rien à craindre». «Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler la cohésion nationale qui s’est manifestée après les attaques israéliennes de 1993 et de 1996 ; il n’y a pas de raison que les réactions, aujourd’hui, ne soient pas identiques à celles d’hier ce qui exclut tout risque de dérapage», a notamment souligné dit le ministre de la Défense. Tenant le retrait de l’ALS pour chose acquise, M. Rachid Solh, ancien président du Conseil, a appelé le gouvernement a «prendre les dispositions qui s’imposent pour que la reconstruction de la région de Jezzine se fasse dans les délais les plus brefs». Le député Karamé a affirmé que «les retraits imposés par les coups de la résistance n’entraîneront pas le Liban à prendre des mesures sur le terrain qui soient contraires à ses intérêts nationaux». Le mufti de Saïda et du Sud cheikh Mohammad Sélim Jalaleddine s’est, quant à lui, déclaré heureux de voir Jezzine «de nouveau dans le giron de l’État». L’évêque maronite de la région, Mgr Mtanios el-Khoury, a indiqué pour sa part qu’ «il a reçu des informations émanant de certaines parties concernées par le dossier de Jezzine qui lui permettent de penser que la région n’encourt aucun danger».
Le retrait imminent des forces de l’ALS de Jezzine a suscité de nombreuses réactions tout au long du week-end écoulé. M. Farès Boueiz, député maronite du Kesrouan et ancien ministre des Affaires étrangères, a précisé que «ce retrait est à caractère essentiellement sécuritaire» et qu’«il n’est aucunement lié à la résolution 425 du Conseil de sécurité». Il a...