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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Contacts tous azimuts de Satterfield Les Etats-Unis souhaitent une application intégrale de la 425

Le processus de paix, la situation au Sud, le comité de surveillance en veilleuse, les rumeurs sur un éventuel retrait de l’ALS de la région de Jezzine et d’autres questions liées à la situation régionale ont été au centre des entretiens que l’ambassadeur des États-Unis au Liban David Satterfield a eus avec le président de la République, M. Émile Lahoud, le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, et le vice-président Élie Ferzli. «Nous souhaitons que tôt ou tard, la résolution 425 soit appliquée intégralement», a notamment déclaré l’ambassadeur américain. «Nous espérons que le comité de surveillance va reprendre sa tâche le plus rapidement possible, car son rôle est crucial dans la protection des civils. Nous appuyons fortement le comité et nous aspirons à le voir se réunir à nouveau», a commencé par affirmer le diplomate américain après avoir rencontré M. Berry. Au sujet des rumeurs sur un éventuel retrait de l’ALS de la région de Jezzine, M. Satterfield a affirmé qu’il en a été informé, mais qu’il n’avait aucun commentaire sur cette rumeur. Commentant pour la presse l’élection de Ehud Barak, l’ambassadeur US a déclaré qu’il fallait attendre la formation du nouveau gouvernement israélien et la déclaration ministérielle qui en émanera. «Ce que nous pouvons dire, c’est que nous aspirons à collaborer avec le nouveau Premier ministre israélien, comme nous espérons voir redémarrer les pourparlers de paix sur les divers volets, ainsi que l’accomplissement de progrès vers une paix juste et globale dans la région». Je pense que nous le sommes, a enfin répondu M. Satterfield à la question de savoir s’il était «optimiste». «Il existe des occasions que tout le monde doit saisir, et si cela se produit, la paix s’instaurera», a-t-il conclu. Application de la 425 Le diplomate US a été aussi explicite, sinon plus, au cours d’une causerie à caractère économique qu’il a donnée à l’Université Notre-Dame de Louayzé, mais qui a largement débordé vers les questions politiques. C’est ainsi qu’il a affirmé que l’élection de M. Barak «renforce l’espoir (des États-Unis) d’une reprise des pourparlers de paix et des perspectives d’une solution». Tout en soulignant le caractère délicat de l’étape «transitoire» que traverse en ce moment le Liban, l’importance des décisions de tous ordres qui vont engager le sort des Libanais pour la prochaine décennie, l’ambassadeur américain a insisté sur le fait que «le Liban est d’abord une responsabilité libanaise, puis une responsabilité arabe et internationale». « Nous souhaitons voir la résolution 425 appliquée intégralement, tôt ou tard», a également affirmé le diplomate. Et de déclarer, en réponse à une question, que les perspectives d’échanges économiques entre le Liban et les États-Unis sont aujourd’hui meilleures qu’elles ne l’étaient, et que «les États-Unis réalisent que le Liban de cette fin de siècle n’est plus celui d’il y a 25 ans». Enfin, le diplomate a révélé, en réponse à une question, que les formalités d’obtention d’un visa pour les États-Unis vont s’améliorer dans un proche avenir, et que les étudiants libanais se rendant aux États-Unis pour études vont pouvoir, dès cet été, obtenir leur visa à partir du Liban.
Le processus de paix, la situation au Sud, le comité de surveillance en veilleuse, les rumeurs sur un éventuel retrait de l’ALS de la région de Jezzine et d’autres questions liées à la situation régionale ont été au centre des entretiens que l’ambassadeur des États-Unis au Liban David Satterfield a eus avec le président de la République, M. Émile Lahoud, le président...