Liban-sud - Pourparlers pour un retrait, selon Mordekhai Hoss dément toute négociation

À moins de quatre mois des élections anticipées israéliennes qui auront lieu le 17 mai prochain, il apparaît clairement que le dossier du Liban-Sud sera l’un des principaux thèmes du débat interne en Israël au cours des prochaines semaines. Ministre sortant de la Défense et candidat au poste de Premier ministre (contre M. Benjamin Netanyahu), M. Yitzhak Mordehaï est revenu à la charge, hier, en affirmant qu’il continuerait à œuvrer pour que l’État hébreu retire ses troupes du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest «d’une façon qui assure la sécurité de la population dans le nord d’Israël et dans le sud du Liban». M. Mordehaï a fait état sur ce plan de négociations secrètes. Tout en espérant que ces pourparlers seront «fructueux», il a précisé qu’il ne pouvait s’exprimer davantage sur ce sujet. Les insinuations de l’ancien ministre israélien de la Défense ont été catégoriquement démenties hier par le Premier ministre Sélim Hoss. «La résolution 425 du Conseil de sécurité exige le retrait inconditionnel d’Israël du territoire qu’il occupe, jusqu’à la frontière internationalement reconnue entre les deux pays. Il n’est donc pas nécessaire de négocier», a notamment déclaré M. Hoss qui a rappelé sur ce plan que le Liban est «définitivement engagé dans une politique considérant comme indissociables les volets libanais et syrien du processus de paix».