Le chef du gouvernement est déterminé à pratiquer la politique de la main tendue Hoss convient avec Hariri de la nécessité de sauvegarder la solidarité nationale

Le Premier ministre Sélim Hoss convient avec son prédécesseur, M. Rafic Hariri, de la nécessité de privilégier la solidarité interne et de ne point susciter de dissensions dans le pays au moment où Israël menace le Liban. C’est ce que M. Hoss a expliqué hier tout en affirmant qu’il pratiquait plus que jamais la politique de la main tendue. «Du reste, a-t-il précisé, nous n’avons entrepris aucune démarche susceptible de porter atteinte à cette solidarité». Le chef du gouvernement a souligné dans ce cadre la nécessité «d’œuvrer en commun pour améliorer la qualité de vie du citoyen et remédier à la crise économique qui sévit dans le pays». Et de poursuivre : «Nous sommes ouverts à toutes les opinions et les propositions visant à la réalisation de cet objectif, dans l’intérêt de la nation et des Libanais». Le président Hoss a insisté, dans ce contexte, sur l’importance d’une «opposition constructive caractéristique d’une véritable démocratie». Les audiences Par ailleurs, le Premier ministre a successivement reçu au grand Sérail l’ancien député Mikhaël Daher, le député Nayla Moawad ainsi qu’une délégation des moukhtars des villages de l’ouest de Baalbeck. La délégation a présenté un mémorandum au président du Conseil dans lequel elle met notamment en garde contre la pollution de l’eau dans la région. M. Hoss s’est également entretenu avec le représentant régional de l’Onu pour le développement industriel, M. Mehdi Hafez. Les deux hommes ont évoqué les mesures prises en vue de l’organisation du «Forum mondial pour l’encouragement des investissements au Liban» qui aura lieu à Beyrouth les 2 et 3 février prochain. Le chef du gouvernement a souligné l’importance d’un tel forum dans la mesure où un grand nombre d’investisseurs arabes et étrangers viendront débattre des possibilités d’investissements dans le secteur industriel du pays. De son côté, M. Hafez a précisé qu’une centaine de représentants de sociétés arabes et étrangères examineront à cette occasion une trentaine de projets industriels. L’idée de base est d’associer ces investisseurs à des partenaires libanais pour l’exécution de ces projets.