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Actualités - CHRONOLOGIE

Réforme administrative - La néo-opposition tente de freiner le processus L'Etat déterminé à aller de l'avant

À quelques jours du Conseil des ministres de mercredi qui devrait adopter une nouvelle série de mesures s’inscrivant dans le cadre de la réforme administrative, la nouvelle opposition parlementaire a fourbi ses armes au cours du week-end dernier. L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a qualifié d’«illégales» les décisions prises par le gouvernement lors de la séance du Cabinet de jeudi, et le leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt a qualifié de «terroriste» le nouveau régime, s’élevant contre le déploiement de forces sécuritaires à l’entrée et aux alentours de certaines administrations publiques. Le Conseil des ministres de jeudi dernier, rappelle-t-on, avait mis à l’écart dix-neuf directeurs généraux et hauts commis de l’État, dont plusieurs proches collaborateurs de MM. Hariri et Joumblatt. À la suite de ces révocations, des informations avaient fait état de la disparition de documents publics dans certains organismes officiels, tels qu’Ogéro, l’Électricité du Liban ou le ministère des Déplacés. Des forces de sécurité avaient alors pris position autour des bâtiments de ces administrations afin d’empêcher la fuite de documents. L’ensemble de ces développements a suscité la colère de MM. Hariri et Joumblatt, appuyés en cela par l’ancien ministre de la Défense Mohsen Dalloul. La réaction de l’ancien Premier ministre et du leader du PSP pourrait avoir pour but de freiner quelque peu les mesures prises par le gouvernement contre les hauts fonctionnaires proches de l’ancien régime. De fait, selon diverses sources concordantes, le gouvernement s’apprêterait à procéder à des nominations cette semaine. De nombreux directeurs généraux et hauts responsables de l’administration publique devraient également être démis de leurs fonctions sous peu. MM. Hariri et Joumblatt chercheraient ainsi, en tirant à boulets rouges sur le pouvoir, à juguler cette vague d’épuration. Le président du Conseil Sélim Hoss n’a pas tardé, cependant, à contre-attaquer, réaffirmant la détermination de son gouvernement à aller de l’avant dans la réforme administrative. Pour M. Hoss, les directeurs généraux qui se sentiraient lésés par les mesures prises par le pouvoir ont la latitude d’avoir recours au Conseil d’État. Mais dans le même temps, l’Exécutif entend parachever son entreprise de remise sur pied de l’administration étatique.
À quelques jours du Conseil des ministres de mercredi qui devrait adopter une nouvelle série de mesures s’inscrivant dans le cadre de la réforme administrative, la nouvelle opposition parlementaire a fourbi ses armes au cours du week-end dernier. L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a qualifié d’«illégales» les décisions prises par le gouvernement lors de la séance du...