Hippodrome Solution en vue

Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, n’épargnera aucun effort pour éviter la fermeture de l’Hippodrome. C’est en substance ce qu’a affirmé hier M. Nabil de Freige, président de l’Association pour la protection et l’amélioration de la race chevaline arabe (Aparca), à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre, en présence d’une délégation de l’Aparca. M. de Freige s’est dit persuadé que le problème de l’Hippodrome est en voie de règlement, le président Hoss s’étant montré particulièrement soucieux de lui trouver une solution. La direction de l’Hippodrome, lequel est géré depuis 1969 par l’Aparca, connaît de graves difficultés financières. Les paris clandestins, rappelle-t-on, privent la direction de l’Hippodrome, l’État et la municipalité de Beyrouth d’une grande partie des revenus. En 1998, les recettes provenant des paris réguliers ont baissé à titre d’exemple de 27 % par rapport à 1995. Si l’Hippodrome venait à être fermé, près de 1 600 personnes se retrouveraient au chômage.