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Actualités - CHRONOLOGIE

Budget : le défi du déficit

Un déficit ne dépassant pas les 40 %. C’est le défi que doit relever au niveau du budget le nouveau gouvernement. L’ancien Cabinet lui laisse là un cadeau empoisonné. En effet, les dirigeants sortants avaient pris soin de faire reporter d’un an de lourdes échéances comme l’enveloppe de l’augmentation salariale dans le secteur public (350 millions de dollars, sans compter les arriérés), comme le paiement de projets déjà en train ou comme le remboursement des entrepreneurs et des hôpitaux conventionnés. Les néo-loyalistes trouvent que dans ces conditions, l’ancien président du Conseil M. Rafic Hariri a bien du culot de reprocher à son successeur de trop tarder à mettre au point le projet de loi de finances (budget) pour l’année en cours. Surtout que tout est à refaire, puisque le pouvoir veut changer radicalement les anciennes politiques financières et économiques, basées à son sens sur des équations socialement iniques, notamment dans le domaine fiscal. De plus sur le plan technique, le ministre des Finances Georges Corm souligne que le projet légué par l’ancien gouvernement au nouveau augmente les ressources de 4 %... mais les dépenses de 33 %. Le tour de force consistera cependant à trouver des fonds sans recourir à de nouvelles taxes indirectes. L’État libanais peut compter sur le soutien de la Banque mondiale, mais les spécialistes doutent que la mansuétude de cet organisme soit suffisante pour réduire la crise.
Un déficit ne dépassant pas les 40 %. C’est le défi que doit relever au niveau du budget le nouveau gouvernement. L’ancien Cabinet lui laisse là un cadeau empoisonné. En effet, les dirigeants sortants avaient pris soin de faire reporter d’un an de lourdes échéances comme l’enveloppe de l’augmentation salariale dans le secteur public (350 millions de dollars, sans...