Il s'est rendu hier au Maroc Boueiz : le nouveau président doit représenter sa communauté(photo)

Avant son départ pour le Maroc où il participera à la réunion du «Comité Al-Qods» qui se penchera sur la décision israélienne d’étendre la municipalité de Jérusalem à la partie arabe de la ville, le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a notamment déclaré hier: «Le nouveau chef de l’Etat doit être un président pour tout le Liban mais il doit aussi représenter son entourage et sa communauté en particulier». Concernant la réunion du comité susmentionné, M. Boueiz a précisé que les Arabes devraient envisager «le recours à tous les moyens politiques, économiques au niveau international en vue d’exercer une pression réelle et efficace sur le gouvernement israélien qui menace simultanément le processus de paix et le statut définitif de la ville de Jérusalem». Prié de commenter l’initiative franco-égyptienne dont l’objectif est une relance du processus de paix dans la région, le chef de la diplomatie libanaise a indiqué que celle-ci demeure «théorique». «En tout état de cause, je ne crois pas que nous ayons vraiment besoin d’un nouveau mécanisme de règlement en lieu et place de celui proposé par la conférence de Madrid», a-t-il précisé avant de mettre en garde contre les tentatives du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu «d’exploiter toute brèche lui permettant de remettre en question et de déformer les principes énoncés à Madrid». Le ministre Boueiz devrait rentrer à Beyrouth vendredi prochain. L’ambassadeur russe Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Zafer el-Hassan a évoqué hier avec l’ambassadeur de Russie à Beyrouth Oleg Peressypkine l’ordre du jour de la prochaine réunion de l’Assemblée générale de l’ONU. A sa sortie du palais Bustros, M. Peressypkine a réitéré le soutien russe à une application immédiate et inconditionnelle de la résolution 425. Selon lui, «un règlement de la crise au Sud impose une coordination libano-syrienne». En réponse à une question concernant une reprise des pourparlers de paix au Moyen-Orient, le diplomate russe a indiqué que le gel du processus est dû essentiellement à la saison d’été. Il a prévu une réactivation des différents dossiers à partir de l’automne.