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Actualités - CHRONOLOGIE

Hussein pourrait être atteint d'un cancer (photo)

Le roi Hussein pourrait être atteint d’un cancer, à en croire diverses sources médicales. Mais il faudra attendre la fin des analyses effectuées aux Etats-Unis, où le souverain jordanien est hospitalisé, pour en avoir la certitude. Le monarque hachémite a fait allusion au cancer dans sa lettre de mardi à son frère, le prince héritier Hassan, parlant d’un «lymphome», c’est-à-dire d’une tumeur maligne, mais ajoutant que «les médecins n’arrivent pas à être catégoriques» sur la nature de la maladie. Les analyses effectuées jusqu’à présent, note le roi dans sa lettre à son frère, sont contradictoires, s’agissant de l’examen d’une glande lymphatique ou des cellules. Des médecins ont estimé qu’il pourrait s’agir au mieux d’une simple infection s’ajoutant au lymphome d’ores et déjà diagnostiqué, et au pire de l’existence d’autres tumeurs ailleurs dans l’organisme. Le roi a ajouté que les médecins qui le soignent à la clinique Mayo, à Rochester (Minnesota), étaient particulièrement préoccupés par la chute du nombre de thrombocytes, les plaquettes du sang qui sont indispensables à la coagulation et sont un élément important du système immunitaire. «En conséquence, poursuit-il, si cet état persiste jusqu’à mardi prochain, ils (les médecins) entameront une chimiothérapie (...) qui accentuera la déficience immunitaire». «Il faut être sûr que la chimiothérapie ne fera pas plus de mal que de bien et c’est probablement pour cette raison que les médecins américains se sont donné un délai d’une semaine avant de prendre leur décision», a commenté un cancérologue jordanien. Les journaux jordaniens ont préféré titrer mercredi sur «le moral très haut du roi Hussein, qui attend le diagnostic la semaine prochaine», et sur ses propos assurant qu’il se sentait «généralement bien». Pour une fois d’accord, Palestiniens et Israéliens ont formulé des vœux de rétablissement au souverain jordanien. «Je lui envoie mes vœux de prompt rétablissement», a déclaré M. Netanyahu à la radio publique israélienne. «J’espère qu’il pourra surmonter sa maladie car il a manifesté toutes ces années une grande force spirituelle et physique», a ajouté le premier ministre israélien. «Je parle au nom de l’Etat d’Israël et au nom de la population israélienne, qui est engagée dans la paix avec la Jordanie et qui félicite le roi Hussein pour ses efforts de paix», a affirmé M. Netanyahu. «J’espère qu’il retrouvera rapidement une bonne santé», a déclaré le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat à l’issue d’une rencontre avec l’ancien premier ministre israélien Shimon Pères, mercredi dans la bande de Gaza. Pères a, pour sa part, dit s’exprimer au nom de tout le peuple israélien, «tout entier attaché à la paix avec la Jordanie, et aux initiatives importantes et courageuses que le roi a prises dans ce sens ces dernières années». Le roi Hussein, qui fêtera le 11 août ses 46 ans de règne, est étroitement associé à l’évolution de son pays où, aujourd’hui, près de 70% de la population (4 millions de personnes) n’ont pas connu d’autre monarque. Son départ inopiné pour la clinique Mayo avait sidéré les Jordaniens qui avaient appris ce jour-là, de la bouche même du roi, qu’il souffrait depuis 12 jours de poussées de fièvre et de frissons. L’annonce ensuite du report d’une visite du roi en France, prévue à partir du 21 juillet, avait inquiété davantage les Jordaniens. Après avoir subi en août 1992 l’ablation du rein gauche, les médecinms du roi l’avaient déclaré complètement guéri à la suite d’examens médicaux réguliers. Le souverain hachémite avait également subi en 1997, toujours à la clinique Mayo, l’ablation d’un ganglion lymphatique, une «tumeur bénigne» selon les analyses. Il avait été hospitalisé à la suite d’une fièvre.
Le roi Hussein pourrait être atteint d’un cancer, à en croire diverses sources médicales. Mais il faudra attendre la fin des analyses effectuées aux Etats-Unis, où le souverain jordanien est hospitalisé, pour en avoir la certitude. Le monarque hachémite a fait allusion au cancer dans sa lettre de mardi à son frère, le prince héritier Hassan, parlant d’un «lymphome»,...