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Actualités - CHRONOLOGIE

Le dossier de l'échelle des salaires serait évoqué ce matin en conseil des ministres Hraoui réaffirme ne pas vouloir d'une nouvelle prorogation

C’est dans deux mois, presque jour pour jour — plus précisément le 24 septembre prochain — que commencera à courir le délai légal pour l’élection du président de la République. Le mandat du président Elias Hraoui expirant le 24 novembre, le nouveau chef de l’Etat devrait être élu, conformément aux termes de la Constitution, deux mois au plus tôt et un mois au plus tard avant l’expiration du mandat, soit entre le 24 septembre et le 24 octobre. Le président Hraoui ayant déjà été reconduit dans ses fonctions le 24 novembre 1995 pour une période de trois ans, les observateurs et certains milieux locaux continuent de s’interroger sur la possibilité d’une nouvelle prorogation du mandat du chef de l’Etat. Cette éventualité paraît peu probable dans le contexte présent. Mais pour couper court à toute spéculation à ce propos, le président Hraoui a tenu à réaffirmer hier soir, une nouvelle fois, qu’il n’était nullement question pour lui de rester à son poste au-delà de l’échéance du 24 novembre prochain. Evoquant la question devant les députés qu’il a reçus hier soir au palais de Baabda, dans le cadre de ses audiences hebdomadaires aux parlementaires, le chef de l’Etat a souligné, en substance, qu’il rentrera chez lui au terme de son mandat, d’autant que «les Libanais aiment le changement». En toute logique, cette position réaffirmée hier soir par le président Hraoui devrait clore le dossier de la prorogation. Encore qu’en 1995, le chef de l’Etat ne cessait également de souligner qu’il s’opposerait à toute prorogation de son mandat... En tout état de cause, les observateurs s’accordent à penser que nul n’est en mesure encore de s’aventurer à faire des pronostics au sujet de la tournure que prendra la bataille présidentielle. De fait, le choix du futur président est fonction du bon vouloir des décideurs régionaux et internationaux. Or, d’ici deux mois, beaucoup d’eau peut passer sous les ponts à l’échelle régionale... C’est ce qui a poussé le chef du Législatif Nabih Berry à souligner hier, à l’issue d’un entretien avec le président Hraoui, qu’il est prématuré de parler pour l’instant de l’échéance présidentielle. Dans l’attente que la situation se décante quelque peu sur ce plan, les hauts responsables continuent, autant que faire se peut, à expédier les affaires courantes. Dans l’immédiat, deux dossiers polarisent l’attention des milieux locaux: le climat d’insécurité qui sévit dans le pays, et l’affaire de la nouvelle échelle des salaires des fonctionnaires du secteur public. Ces deux dossiers pourraient être évoqués au cours du Conseil des ministres ordinaire qui se tiendra ce matin, à 10 heures, au palais de Baabda. La séance du Cabinet devait se tenir hier soir, mais elle a été reportée à aujourd’hui en raison d’un malaise ressenti dans la matinée d’hier par le chef du gouvernement Rafic Hariri. Au cours de la réunion de ce matin, le Conseil des ministres devrait, notamment, former une commission ministérielle chargée de plancher sur les indemnités des fonctionnaires à la retraite. En fin de journée, M. Hariri prendra l’avion pour Paris où il pourrait être reçu par le président Jacques Chirac qui l’informera sans doute du bilan des entretiens qu’il vient d’avoir avec le président syrien Hafez el-Assad. Après son escale parisienne, le premier ministre se rendra en Sardaigne pour un séjour d’agrément de quelques jours en compagnie des membres de sa famille.
C’est dans deux mois, presque jour pour jour — plus précisément le 24 septembre prochain — que commencera à courir le délai légal pour l’élection du président de la République. Le mandat du président Elias Hraoui expirant le 24 novembre, le nouveau chef de l’Etat devrait être élu, conformément aux termes de la Constitution, deux mois au plus tôt et un mois au...