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Actualités - CHRONOLOGIE

Accord syro-irakien pour la construction d'un nouvel oléoduc

L’Irak et la Syrie sont convenus de construire un nouveau pipeline pour renforcer les capacités d’exportation de pétrole irakien, a annoncé mercredi le ministre du Pétrole, le général Amer Rachid, à son retour d’une visite à Damas. «Les deux pays sont tombés d’accord pour construire un nouveau pipeline pour l’acheminement de pétrole irakien à travers le territoire syrien», a déclaré M. Rachid, cité par l’agence irakienne INA, sans préciser les points de départ et d’arrivée de cette nouvelle construction. En outre, lors de cette visite, il a été décidé de rouvrir le pipeline existant reliant le champ pétrolifère de Kirkouk dans le nord de l’Irak au port syrien de Banias sur la Méditerranée, mais fermé depuis 1982. «Le nouvel oléoduc aura une capacité plus grande» que celle du pipeline existant et le pompage du brut se fera «dans un proche avenir», a ajouté M. Rachid. Cet oléoduc, d’une capacité de 1,4 million de barils par jour, avait été fermé par la Syrie en avril 1982 dans la foulée de différends avec Bagdad, consécutifs à la position de Damas jugée favorable à Téhéran lors de la guerre Iran-Irak (1980-1988). Bagdad, soumis à un embargo pétrolier international depuis près de huit ans, cherche à développer ses exportations de brut dans le cadre de l’accord «pétrole contre nourriture» convenu entre l’Irak et l’ONU. Cet accord, appliqué depuis décembre 1996 et renouvelé tous les six mois, permet à l’Irak d’exporter des quantités limitées de pétrole pour se procurer des produits de première nécessité, sous strict contrôle de l’ONU. La phase IV, entrée en vigueur fin mai, table sur un revenu pétrolier de 4,5 milliards de dollars, mais l’Irak affirme ne pas pouvoir exporter pour plus de 4 mds USD en l’absence des pièces de rechanges requises pour son industrie pétrolière. Le Conseil de Sécurité avait adopté en juin la résolution 1175 autorisant l’importation par l’Irak de pièces détachées d’une valeur de 300 M USD pour réparer ses infrastructures pétrolières. Ces importations doivent permettre à l’Irak d’augmenter ses exportations pétrolières jusqu’à un plafond de 5,2 mds USD par semestre. L’Irak et la Jordanie s’étaient également mis d’accord début juillet pour poursuivre les discussions sur un projet d’oléoduc long de près de 1.000 kilomètres, reliant Haditha, à 260 kilomètres au nord-ouest de Bagdad, au port jordanien d’Aqaba, via la raffinerie de Zarqa, à 20 km au nord d’Amman. Cet oléoduc évitera à la Jordanie de dépenser quelque 55 M USD par an pour acheminer du pétrole irakien par le biais de camions-citerne. Le coût du tronçon Haditha-Zarqa (750 kilomètres) est estimé à 350 M USD. (AFP)
L’Irak et la Syrie sont convenus de construire un nouveau pipeline pour renforcer les capacités d’exportation de pétrole irakien, a annoncé mercredi le ministre du Pétrole, le général Amer Rachid, à son retour d’une visite à Damas. «Les deux pays sont tombés d’accord pour construire un nouveau pipeline pour l’acheminement de pétrole irakien à travers le...