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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Attaf invite les marocains à s'asseoir autour d'une table et discuter

Le ministre algérien des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf, a invité les responsables marocains à «s’asseoir autour d’une table et discuter» pour régler le «contentieux» entre les deux pays, dans un entretien accordé au quotidien «Liberté». M. Attaf a estimé que «l’approche marocaine est parcellaire, à savoir ouvrir les frontières et supprimer les visas. Nous pensons du côté algérien à une approche globale pour prendre à bras le corps l’ensemble des dossiers qui composent la relation algéro-marocaine», a-t-il ajouté sans préciser la nature de ces dossiers. Il a ajouté que Rabat avait accepté cette «approche globale» mais que «malheureusement il y a eu un changement d’attitude de la part des responsables marocains». Il a précisé que l’Algérie n’avait pas «à ce jour reçu de propositions officielles» marocaines et qu’il avait lu «comme tout le monde, dans les médias, les déclarations du premier ministre marocain qui propose la suppression des visas et la réouverture des frontières». M. Attaf a également estimé que l’affaire du Sahara occidental «n’est pas un élément dans les relations algéro-marocaines. C’est un dossier séparé et distinct pour la simple raison d’ailleurs qu’il est pris en charge par d’autres cadres», notamment l’ONU. Il a réfuté les accusations de Rabat de soutien algérien au Polisario estimant que les Marocains accusaient «à tort» l’Algérie. «Dans cette affaire du Sahara occidental, c’est la communauté internationale qui est engagée. Les Nations Unies ont pris en charge le dossier. Dire que l’Algérie est derrière le dossier, c’est lui faire un faux procès», s’est défendu M. Attaf. (AFP)
Le ministre algérien des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf, a invité les responsables marocains à «s’asseoir autour d’une table et discuter» pour régler le «contentieux» entre les deux pays, dans un entretien accordé au quotidien «Liberté». M. Attaf a estimé que «l’approche marocaine est parcellaire, à savoir ouvrir les frontières et supprimer les visas. Nous pensons du...