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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

La CGTL (Abou Rizk) accuse l'Etat de falsifier les chiffres

La Confédération générale des travailleurs du Liban (non reconnue par l’Etat) a estimé que le gouvernement ne cesse de «falsifier» les chiffres de l’échelle des salaires et affirmé que la fixation au 7, puis au 30 juillet, de la date du scrutin pour l’élection d’un nouveau président de la centrale syndicale constitue une partie du plan tendant à la mainmise du gouvernement sur le mouvement syndical. Le bureau exécutif de la C.G.T.L. a tenu hier, sous la présidence de M. Elias Abou-Rizk, une réunion à l’issue de laquelle il a fait paraître un communiqué comportant les points suivants: 1. Le bureau souligne l’aggravation de la crise socio-économique qui s’exprime par une «asphyxie» à tous les niveaux, notamment par le marasme qui affecte les différents secteurs, la récession, la persistance de la dette publique, l’augmentation du chômage, la hausse des prix des biens de consommation et des services publics, etc... 2. Concernant l’échelle des salaires dans le secteur public, le bureau s’étonne des tentatives gouvernementales répétées en vue de hâter son approbation et d’en faire payer le prix au citoyen, étant entendu que les montants qui ont été payés par celui-ci, depuis 1995 jusqu’à ce jour, ont dépassé toutes les sommes requises pour le financement de cette échelle. Il a, en outre, remarqué que le gouvernement persiste dans la «falsification» des chiffres de cette échelle, ce qu’il a fait pas plus tard que mardi dernier lors de l’estimation des indemnités des fonctionnaires retraités (...). Par ailleurs, le bureau met en garde contre toute tentative gouvernementale d’imposition de nouveaux impôts. 3. Pour ce qui est du scrutin prévu en vue de l’élection d’un nouveau président de la C.G.T.L., le bureau constate que la fixation de sa date au 7, puis au 30 juillet, constitue une partie du plan tendant à permettre une mainmise gouvernementale sur la centrale syndicale (...). 4. Le bureau, qui a pris connaissance de la vague de licenciements dans plusieurs établissements, appuie la cause des ouvriers qui en sont la victime, notamment ceux de la municipalité d’Al-Mina (Tripoli), et des sociétés New Line, Soliver et autres (...).
La Confédération générale des travailleurs du Liban (non reconnue par l’Etat) a estimé que le gouvernement ne cesse de «falsifier» les chiffres de l’échelle des salaires et affirmé que la fixation au 7, puis au 30 juillet, de la date du scrutin pour l’élection d’un nouveau président de la centrale syndicale constitue une partie du plan tendant à la mainmise du...