L'ambassadeur américain a fait ses adieux à Boueiz Le successeur de Jones ne viendra pas de sitôt (photo)

A l’issue d’une dernière réunion hier au ministère des Affaires étrangères pour faire ses adieux au ministre Farès Boueiz et au secrétaire général du ministère M. Zafer el-Hassan, l’ambassadeur des Etats-Unis au Liban M. Richard Jones a indiqué que son remplacement par David Sutherfield n’est pas pour sitôt. Ce dernier qui a été officiellement désigné par la Maison-Blanche il y a deux semaines ne pourra prendre en charge ses fonctions qu’une fois sa nomination approuvée par le Sénat américain. «Ces choses-là prennent du temps pour se mettre en place», a déclaré le diplomate américain à la presse, en précisant par ailleurs qu’une période de 8 mois s’était écoulée entre le moment de sa nomination en tant qu’ambassadeur et le moment où il a effectivement pris en charge ses fonctions. «Il n’existe cependant aucun obstacle (à la prochaine venue de son remplaçant) et je suis confiant que M. Sutherfield obtiendra la confiance du Sénat». Si tel est le cas, le nouvel ambassadeur devrait débuter sa mission en automne prochain, a enfin indiqué M. Jones. Interrogé sur les déclarations qu’il avait faites avant-hier concernant une éventuelle reprise des négociations avec Israël sur les volets syro-libanais, l’ambassadeur a indiqué que «l’Administration américaine est en train d’envisager sérieusement cette reprise», mais qu’il n’y avait absolument rien de concret jusqu’à présent. Prié de se prononcer sur son séjour au Liban, l’ambassadeur Jones s’est estimé «satisfait» de son expérience qui était un véritable défi tant sur le plan des «développements dans la région sur lesquels personne n’a pu avoir un véritable contrôle», que sur le plan «des relations bilatérales» qui devaient être ramenées à la situation où elles se trouvaient auparavant, à savoir des rapports de confiance entre les deux pays. «C’est avec une grande fierté que j’ai assumé ma mission au Liban, qui m’a accueilli avec l’hospitalité et la générosité bien connues des Libanais», a-t-il conclu.