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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

L'élection présidentielle concerne d'abord les libanais, rappelle l'Assemblée des évêques maronites

L’assemblée des évêques maronites a consacré sa réunion mensuelle, hier, à passer en revue certaines questions d’ordre national, rappelant notamment que l’échéance présidentielle, dont on tient à l’écart les Libanais, les concerne avant tout autre partie. Par ailleurs, les évêques maronites ont soulevé, à nouveau, le cas de la région de Jezzine, légalement placée sous l’autorité de l’Etat, puisqu’aucune force israélienne ne s’y trouve, mais toujours considérée comme un prolongement de la «bande frontalière» occupée et, de ce fait, exposée régulièrement à des attentats de la résistance islamique. Au cours du dernier en date de ces attentats, les résistants ont fait exploser une charge au passage d’un responsable des milices de l’Armée du Liban-Sud qui était accompagné de son fils mineur. L’assemblée des évêques maronites a tenu sa réunion mensuelle à Bkerké, sous la présidence du patriarche Sfeir, et a examiné des questions d’ordre ecclésial et national. A l’issue de sa réunion, le communiqué suivant a été publié: Les drames qui endeuillent Jezzine — «Comme beaucoup de Libanais, l’Assemblée a noté que le déroulement des élections municipales et celles de moukhtars, en dépit des lacunes de la loi municipale, et des abus qui ont pu marquer le scrutin, prouve que le peuple libanais est parfaitement capable de se plier aux règles de la démocratie. C’est là un démenti à ceux qui affirment que ce peuple est encore mineur et indiscipliné, incapable de se gouverner et de prendre en main son devenir. — Résultat de longs mois de négociations, l’opération d’échange de dépouilles et de prisonniers que le Liban et Israël viennent de terminer prouve que les sacrifices consentis par la résistance ont porté des fruits sur le plan national. Toutefois, les drames quasi hebdomadaires qui endeuillent la région de Jezzine, pourtant sous l’autorité de l’Etat, creusent un fossé entre les Libanais et confèrent à nouveau à la résistance un cachet sectaire. Les retour des déplacés — La cause du retour des déplacés, auquel un nouveau congrès sera consacré le 4 et le 5 juillet, à l’appel du ministère ad hoc, semble n’avoir pas encore fait l’objet d’une entente, alors même que le document d’entente nationale lui avait donné la priorité. C’est pourquoi elle continue à se heurter à des obstacles, en dépit des congrès qui lui sont consacrés, alors qu’il était du devoir de l’Etat, à tous les niveaux, de lui accorder la plus grande importance, car elle demeure une plaie ouverte dans la société libanaise, qu’elle menace d’une mort lente, ce qu’aucun patriote sincère ne saurait accepter. — Il est vraiment regrettable que ce qui se dit sur l’échéance présidentielle, soit entouré de tant de spéculations et de points d’interrogation, comme si la question n’intéressait que les parties régionales et internationales. Le peuple libanais semble être gardé à l’écart d’une question qui l’intéresse au premier degré, étant le seul à assumer les conséquences du choix d’un nouveau président, auquel il ne pourra demander des comptes. Retrouvailles d’été — Les vacances d’été constituent, pour beaucoup, l’occasion de se retrouver entre amis, en famille, résidents et émigrés, et de mieux connaître un pays que Dieu a doté de tant de beauté, et des lieux saints susceptibles d’élever l’âme, en préparation aux célébrations du Jubilé de l’an 2.000. Il faut profiter de ces occasions offertes pour renouveller sa foi dans la Providence, qui s’occupe si bien des oiseaux du ciel et des lys des champs, et combien plus de l’homme, créé à l’image même de Dieu».
L’assemblée des évêques maronites a consacré sa réunion mensuelle, hier, à passer en revue certaines questions d’ordre national, rappelant notamment que l’échéance présidentielle, dont on tient à l’écart les Libanais, les concerne avant tout autre partie. Par ailleurs, les évêques maronites ont soulevé, à nouveau, le cas de la région de Jezzine, légalement...