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Actualités - DISCOURS

Hariri : plusieurs confessions, mais un seul peuple

«Les élections municipales de Beyrouth ont démontré que les Libanais ont oublié la guerre et qu’ils regardent vers l’avant, vers la reconstruction de leur patrie dont les caractéristiques en font un pays unique tout comme elles font des Libanais un peuple unique». C’est ce qu’a affirmé le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, dans un discours qu’il a prononcé samedi au cours d’un dîner organisé par la Ligue libanaise des grecs-orthodoxes à l’occasion de son vingtième anniversaire. Placé sous le patronage du chef du gouvernement, le dîner s’est déroulé dans les jardins du palais Sursock à Achrafieh. Etaient notamment conviés, outre M. Hariri, le ministre Béchara Merhej, l’ancien ministre Fouad Boutros, et nombre de députés et de personnalités politiques, religieuses, militaires et diplomatiques. Le président Hariri a entamé son discours en estimant qu’«il est relativement facile d’éliminer les séquelles de la guerre des façades des bâtiments mais l’important reste de les éliminer des esprits». Il a poursuivi: «Nous avons franchi un grand pas sur la voie de l’élimination des séquelles de la guerre des esprits mais la voie est encore longue devant nous même si les Libanais ont démontré, à travers les résultats des municipales de Beyrouth, qu’ils ont oublié la guerre». Et d’ajouter: «L’important est de regarder vers l’avenir, et de nous assurer que nous voulons vivre ensemble et de comprendre que nous n’avons pas d’autre choix. Les gens ont besoin les uns des autres et ils cherchent à travailler les uns avec les autres. Preuve en est que la guerre n’a eu aucune influence sur leurs cœurs et qu’ils se sont retrouvés unis à nouveau dès la guerre terminée». «Mais il nous reste encore beaucoup à faire», a réaffirmé le président Hariri. «Notamment au niveau de l’entente nationale et de l’équilibre national et de la nécessité de consolider chez les Libanais le sentiment que leur pays est une patrie et qu’ils ne sont pas des groupes vivant sur un territoire commun de 10.452 km2. Nous devons croire que nous sommes un seul peuple et non des groupes religieux. Il n’est pas erroné d’appartenir à des confessions différentes mais nous devons être convaincus que nous formons un seul peuple».
«Les élections municipales de Beyrouth ont démontré que les Libanais ont oublié la guerre et qu’ils regardent vers l’avant, vers la reconstruction de leur patrie dont les caractéristiques en font un pays unique tout comme elles font des Libanais un peuple unique». C’est ce qu’a affirmé le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, dans un discours qu’il a prononcé...