La France a apporté sa garantie à l'échange Israël-Liban

Les autorités françaises, notamment le président Jacques Chirac, ont contribué à l’échange de dépouilles entre Israël et le Liban et à la libération de prisonniers libanais, a déclaré hier le Quai d’Orsay. «La France confirme que l’échange de dépouilles entre Israël et le Liban et la libération à titre humanitaire de prisonniers par Israël ont été effectués conformément aux arrangements prévus», a déclaré Anne Gazeau-Secret, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La France a tenu à rendre «hommage au rôle essentiel d’intermédiaire joué par le comité international de la Croix-Rouge dans les négociations israélo-libanaises qui ont précédé cet échange et ces libérations». «C’est en raison de ses liens d’amitié avec Israël et le Liban que la France a été choisie par ces deux pays pour apporter sa garantie et son concours à la mise au point et l’exécution de cette opération humanitaire», a souligné Anne Gazeau-Secret lors de son point de presse quotidien. Elle a précisé que les autorités françaises avaient participé à ces discussions «au plus haut niveau», c’est-à-dire celui du président de la République. D’ailleurs, le président Chirac a déclaré hier à Pretoria, où il se trouve en visite d’Etat, qu’il s’était «porté le garant» de l’échange de prisonniers et de dépouilles entre Israël et le Liban. «Je dois dire que (l’action) des deux premiers ministres d’Israël et du Liban a été très importante pour cette action humanitaire dont je m’étais porté le garant, compte tenu des bonnes relations que nous avons avec les deux pays», a déclaré M. Chirac. «L’action de la Croix-Rouge Internationale a été exceptionnelle», a ajouté M. Chirac qui s’est déclaré satisfait de l’échange qu’il a qualifié de «belle opération humanitaire»..