Evacuation par la FINUL de restes de cinq combattants tués au Liban-sud

La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a évacué hier les restes de cinq combattants anti-israéliens tués au cours des derniers mois dans la zone occupée par l’Etat hébreu au Liban-Sud, a-t-on appris auprès de la force internationale. Les dépouilles de deux autres combattants n’ont pas été retrouvées et la FINUL a entrepris des contacts avec l’armée israélienne pour obtenir l’autorisation de poursuivre les recherches mardi ou mercredi, a-t-on ajouté. Des Casques bleus ghanéens ont, lors d’une opération qui a duré six heures, évacué les restes de trois membres du Jihad islamique pour la libération de la Palestine, tués en octobre 1997, et de deux combattants du Hezbollah tués en février dernier à Wadi Slouki, une vallée en bordure du secteur central de la zone occupée. Des tirs israéliens avaient à plusieurs reprises depuis huit mois empêché l’évacuation des dépouilles des militants du Jihad islamique. Leur inhumation doit avoir lieu ce mardi à Saïda, a annoncé dans un communiqué à Beyrouth la formation intégriste palestinienne, hostile aux accords de paix avec Israël. Les Casques bleus népalais n’ont pas réussi à localiser les dépouilles de deux autres combattants de la Résistance islamique, branche armée du Hezbollah, tués en novembre dernier près de Tayr Harfa, en bordure du secteur occidental de la zone occupée, a-t-on précisé auprès de la FINUL. Depuis le début de l’année, seize combattants du Hezbollah ont été tués au Liban-Sud, selon un décompte de l’AFP. En 1997, la formation intégriste avait eu 42 morts, le mouvement Amal 11 et le Jihad islamique trois morts.