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Actualités - CHRONOLOGIE

Israël revient sur sa proposition de conférence sur le P.O.

A la veille de la réunion aujourd’hui du Conseil de Sécurité qui doit débattre du projet israélien du «Grand Jérusalem» qui prévoit l’extension des frontières administratives de la Ville sainte (VOIR PAGE 10), le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait marche arrière sur sa proposition de nouvelle conférence internationale sur le Proche-Orient, qui avait suscité une série de critiques. M. Netanyahu, qui donnait une conférence de presse avec le premier ministre espagol Jose Maria Aznar en visite à Jérusalem, a affirmé qu’une telle conférence ne pourrait se tenir qu’après un éventuel déblocage du processus de paix israélo-palestinien. Les premier ministre israélien a estimé que les réactions négatives dans le monde arabe à sa proposition de nouvelle conférence de Madrid, après celle de 1991, témoignaient «du réflexe conditionné qui veut que ce que propose Israël doit être écarté». Il a cependant jugé «très bonne» l’objection soulevée, selon laquelle une telle conférence ne devrait avoir lieu qu’après l’application de l’accord intérimaire d’autonomie israélo-palestinien. «En fait, c’est une très bonne idée. C’est une bonne idée d’achever l’accord intérimaire. C’est ce que nous voulons faire. Ce serait une bonne idée, après la mise en œuvre de l’accord, de reprendre les pourparlers multilatéraux suspendus depuis plusieurs années», a-t-il dit. M. Netanyahu a jugé nécessaire ce week-end une répétition de la conférence de paix de Madrid, qui avait jeté les bases du processus de paix il y a près de sept ans, afin de relancer le volet multilatéral du processus, qui porte notamment sur la coopération économique régionale, le partage de l’eau et le contrôle des armements. oche...» Les Palestiniens, l’Egypte et d’autres pays arabes ont vu dans cette proposition une nouvelle tentative de M. Netanyahu de retarder un accord sur un retrait partiel en Cisjordanie, qui est en négociation depuis des mois. M. Netanyahu a répliqué en accusant, une fois de plus, les Palestiniens de bloquer le processus de paix en refusant, selon lui, d’appliquer leurs engagements. «Ce qui bloque aujourd’hui un accord sur une paix bilatérale entre Israël et les Palestiniens, ce n’est pas Israël. Israël a fait beaucoup pour appliquer sa part des engagements. Ce qui n’a pas avancé, c’est la partie palestinienne. Israël est prêt à avancer, mais pas les Palestiniens», a-t-il dit. M. Netanyahu a réitéré les conditions qu’il pose aux Palestiniens pour conclure un accord sur un retrait partiel en Cisjordanie, en particulier l’annulation de la charte nationale palestinienne et l’intensification de la lutte antiterroriste. «La paix est très, très proche. Elle serait très proche, si les Palestiniens appliquaient leur part. Ils doivent appliquer leur part, ils doivent combattre les terroristes, ils doivent annuler la charte (palestinienne), ils doivent confisquer les armes illégales, ils doivent réduire les effectifs de leur police», a affirmé M. Netanyahu. (AFP Reuters)
A la veille de la réunion aujourd’hui du Conseil de Sécurité qui doit débattre du projet israélien du «Grand Jérusalem» qui prévoit l’extension des frontières administratives de la Ville sainte (VOIR PAGE 10), le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait marche arrière sur sa proposition de nouvelle conférence internationale sur le Proche-Orient, qui avait...