Vibrant hommage de Assem Kanso à Hraoui et Hariri

M. Assem Kanso, député de Baalbeck-Hermel et membre du commandement régional du «Baas» pro-syrien, a rendu un vibrant hommage au président Elias Hraoui et au premier ministre Rafic Hariri, mettant l’accent sur l’importance du rôle qu’ils ont joué et des efforts qu’ils ont déployés au cours des dernières années dans plus d’un domaine. Dans une interview à «la Voix de l’Orient» (relevant de M. Hariri), M. Kanso a notamment déclaré: «L’importance du président Hraoui réside dans le fait que nul avant lui n’a adopté les mêmes attitudes que lui et n’a consenti les sacrifices qu’il a consentis durant les neuf années de son mandat. Il est inconcevable d’occulter de tels sacrifices. L’importance du président de la République est qu’il n’a pas été maronite, en dépit du fait qu’il est de confession maronite». M. Kanso a, d’autre part, commenté la polémique concernant l’absence du chef de la diplomatie Farès Boueiz aux entretiens du premier ministre Rafic Hariri à Washington. «J’ai déjà soulevé ce problème, et j’ai exprimé le souhait que l’on mette un terme à un tel malentendu qui est, à mon sens, de pure forme. Le chef du gouvernement chapeaute la diplomatie, à condition qu’il soumette son action au Conseil des ministres. En tout état de cause, le président Hariri occupe désormais une place de choix qu’il a acquise grâce à ses efforts personnels, à ses relations personnelles, et à sa coordination avec la Syrie. A plusieurs reprises, il a même parlé au nom de la Syrie». Interrogé, d’autre part, sur le rôle des Etats-Unis dans les prochaines élections présidentielles, M. Kanso a déclaré: «Je ne voudrais pas minimiser l’importance de la position américaine concernant les élections présidentielles. Mais de là à évoquer l’éventualité de pressions américaines pour imposer le point de vue des Etats-Unis au sujet des candidats, il y a loin. En définitive, cela dépendra des circonstances qui prévaudront au moment du scrutin. En tout état de cause, les Américains ne sont pas seuls à décider du sort des élections présidentielles. Il existe d’autres parties régionales et internationales qui ont leur point de vue à ce sujet».