L’avortement, par lequel se terminent deux grossesses sur trois, reste en Russie le principal moyen de contrôle des naissances, ont déploré les organisateurs d’une conférence nationale sur la natalité. Deux grossesses sur trois se terminent par un avortement, ont précisé, lors d’une conférence de presse, les experts qui participaient à la conférence organisée par l’association «Planning familial». Un programme gouvernemental a pourtant permis de réduire la quantité d’avortements de 25% en quatre ans, ont-il ajouté. Concernant les maladies vénériennes, la situation est jugée catastrophique: le nombre d’adolescents atteints par la siphilis a été multiplié par 70 en cinq ans. Des cas ont été observés sur des enfants de 10 ans. Les maladies vénériennes sont à l’origine de la stérilité de 20% des couples en Russie. La progression du sida prend, quant à elle, les proportions d’une épidémie, ont estimé les experts. 8.500 cas sont actuellement recensés, dont 85% de toxicomanes, et en l’an 2000 ce sont près d’un million de Russes qui pourraient à ce rythme être porteurs du virus. (AFP)
L’avortement, par lequel se terminent deux grossesses sur trois, reste en Russie le principal moyen de contrôle des naissances, ont déploré les organisateurs d’une conférence nationale sur la natalité. Deux grossesses sur trois se terminent par un avortement, ont précisé, lors d’une conférence de presse, les experts qui participaient à la conférence organisée par...
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