Election à la majorité relative

Le service du contentieux relevant du ministère de la Justice a précisé hier qu’il suffit que les candidats à la présidence et à la vice-présidence d’un conseil municipal obtiennent la majorité relative des voix pour qu’ils soient élus. Cette précision a été fournie à la demande du mohafez du Mont-Liban, M. Souhel Yamout, qui avait sollicité une explication d’un article de la loi sur les municipalités relatif à l’élection du président et du vice-président du conseil municipal. L’article en question stipule que le conseil municipal élit parmi ses membres et pour toute la durée de son mandat (six ans dans ce cas) un président et un vice-président. L’élection a lieu au scrutin secret durant la première réunion qu’il tient sur convocation du mohafez ou du caïmacam et ce, dans un délai d’un mois à partir du moment où les résultats de l’élection du conseil municipal sont annoncés. La séance est présidée par le doyen d’âge et en cas d’égalité de voix entre deux candidats, c’est l’aîné qui est élu. Si les deux ont le même âge, il faudra procéder au tirage au sort. Le mohafez du Mont-Liban souhaitait savoir ce qui se passe au cas où la majorité absolue des voix n’est pas assurée dans cette élection. Le ministère de la Justice a répondu en soulignant que la majorité absolue (la moitié des voix plus 1) n’est pas nécessaire et qu’il suffit à un candidat au poste de président ou de vice-président d’obtenir une majorité relative (le plus grand nombre de voix) pour être élu.