Issam Farès appelle à remédier aux lacunes de la loi électorale

Tout en dressant un bilan globalement positif des trois étapes des élections municipales réalisées jusqu’ici, Issam Farès, député du Akkar, a souligné hier que des «lacunes» dans la loi électorale sont apparues à l’occasion de ces élections, et a appelé les responsables à y remédier. M. Farès n’a pas précisé quelles étaient ces «lacunes», laissant toutefois clairement entendre qu’il s’agissait de l’absence de quotas communautaires dans les grandes villes et les agglomérations mixtes. Ces élections «ont illustré la nécessité de remédier aux lacunes de la loi électorale, afin d’éviter que l’équilibre national ne soit artificiel et conjoncturel», a dit M. Farès dans une déclaration. Selon lui, il faut que cet «équilibre national», autrement dit la répartition des sièges au prorata des communautés, «soit le fruit à la fois de la conviction du peuple et d’une législation susceptible d’éviter les problèmes et les craintes qui ont accompagné le scrutin à Beyrouth et dans d’autres villes». M. Farès a conclu en souhaitant que les élections municipales soient «le début d’un processus de rectification de la situation politique dans le pays».