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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Moukheiber : le Liban n'a pas intérêt à revenir aux principes de Madrid

Revenant à la charge, le président du Rassemblement pour la République, M. Albert Moukheiber, a réaffirmé hier que le seul moyen pour le Liban de se libérer de l’occupation israélienne est d’obtenir l’application des résolutions 425 et 426. Dans une déclaration à la presse, M. Moukheiber a estimé que si, comme l’ont recommandé les ministres arabes des Affaires étrangères réunis à Beyrouth, un retour aux principes de Madrid (et donc aux résolutions 242 et 338) est souhaitable pour la Palestine et la Syrie, ce n’est certainement pas le cas pour le Liban. «En effet, a-t-il précisé, si le Liban ne s’attache pas à l’application de la 425 et de la 426, il sera entraîné dans des négociations qui ne le regardent ni de près ni de loin». Pour le président du RPR, «la libération du Liban de l’occupation israélienne rendrait plus aisé le règlement des autres problèmes dans la région». M. Moukheiber doute par ailleurs de la tenue d’un sommet arabe que proposent conjointement l’Egypte et l’Arabie Séoudite. Selon lui, l’écart entre les pays arabes est trop important du fait que certains d’entre eux sont parvenus à un stade trop avancé dans leurs relations de paix avec Israël contrairement aux autres. Preuve en est, rappelle M. Moukheiber, l’attitude du roi Hussein de Jordanie qui affirme en résumé qu’il est impossible de reculer dans le processus de paix. Prié de commenter la thèse selon laquelle il n’y a pas de paix sans un règlement global dans la région, le président du RPR a déclaré: «Comment parvenir à un tel règlement d’autant qu’il se parcellise de plus en plus? De fait, l’Egypte et la Jordanie sont désormais en paix totale avec Israël; les négociations sur le plan palestinien sont liées aux accords d’Oslo et à l’Autonomie. Israël commence à se retirer de Gaza et de Bethléem tandis que les Etats-Unis s’emploient à obtenir une restitution par étapes de la Cisjordanie à l’Autonomie palestinienne», a précisé M. Moukheiber avant de conclure: «La grande question que posent aujourd’hui les Libanais à leur gouvernement concerne leur petite patrie qui reste occupée et crucifiée. Que le gouvernement réponde donc à tout ce qui a précédé et nous sommes disposés à en discuter à travers les médias qu’il souhaite». Lahoud: Le piège israélien De son côté, dans une interview accordée au quotidien syrien «Techrine», le député Nassib Lahoud a rappelé la nécessité d’une concomitance des deux volets libanais et syrien dans le cadre des négociations de paix dans la région. Selon M. Lahoud, cette concomitance est «au cœur de notre stratégie qui vise un règlement global dans la région. Il y a sur ce point un large consensus libanais», a-t-il dit, avant de rejeter catégoriquement «toutes les conditions israéliennes concernant l’application de la résolution 425». Interrogé sur ces mêmes thèmes par l’agence d’informations égyptienne «MENA», le ministre Béchara Merhej a affirmé que le Liban «est en faveur de tout sommet arabe susceptible d’appuyer la position libano-syrienne». Soulignant d’autre part l’importance du rôle de la diplomatie égyptienne qui soutient le Liban et la Syrie, M. Merhej a déclaré que Beyrouth est déterminé à obtenir l’application inconditionnelle de la 425.
Revenant à la charge, le président du Rassemblement pour la République, M. Albert Moukheiber, a réaffirmé hier que le seul moyen pour le Liban de se libérer de l’occupation israélienne est d’obtenir l’application des résolutions 425 et 426. Dans une déclaration à la presse, M. Moukheiber a estimé que si, comme l’ont recommandé les ministres arabes des Affaires...