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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Le cardinal Etchegaray dénonce les sanctions économiques contre l'Irak (photo)

Alors que Richard Butler, chargé par l’ONU du désarmement irakien, accusait Bagdad de «dissimuler» des vérités sur son arsenal (VOIR PAGE 8) le cardinal français Roger Etchegaray dénonçait, de son côté, hier, dans la capitale irakienne où il se trouve depuis dimanche, les sanctions économiques imposées à l’Irak et «qui blessent une population innocente». Président du Conseil pontifical «Justice et Paix», le cardinal français a dénoncé «la folie de la course aux armements» et «l’injustice de l’arme économique quand elle n’en finit de blesser une population innocente», lors d’un symposium organisé par l’église chaldéenne à Bagdad. A l’ouverture du symposium «L’Eglise au service de la paix et de l’humanité» qui réunit quelque 150 religieux du monde entier, venus notamment du monde arabe, de Russie, des Etats-Unis et d’Europe, il a ajouté que la paix au Proche-Orient était pour l’Eglise «le plus pressant». Le cardinal Etchegaray, qui a indiqué se trouver à Bagdad «à l’initiative» de l’église chaldéenne (600.000 fidèles environ), doit évoquer avec les dirigeants irakiens la possible venue de Jean- Paul II à Ur, la ville où naquit Abraham selon la Bible, et qui se trouve dans le sud de l’Irak. Cette possible visite pontificale dans le cadre du jubilée de l’an 2000 — dont le cardinal dirige la préparation — pourrait avoir lieu au printemps 1999, selon des sources proches des organisateurs. Dans son intervention, le patriarche chaldéen de Babylone, Raphaël 1er Bidaouid, a appelé «les dirigeants politiques de tous les pays à rechercher toujours la paix». Il a demandé «l’unité des chrétiens et des musulmans» dans cette recherche. Les travaux du symposium, la troisième rencontre religieuse internationale de ce type depuis 1990, s’achèvent demain mercredi, mais le cardinal Etchegaray, qui est arrivé dimanche en Irak, y restera quelques jours de plus, notamment pour visiter Ur. Le prélat doit également visiter des hôpitaux pour enfants et rencontrer des hauts responsables irakiens, dont le vice-premier ministre Tarek Aziz. (AFP, Reuters)
Alors que Richard Butler, chargé par l’ONU du désarmement irakien, accusait Bagdad de «dissimuler» des vérités sur son arsenal (VOIR PAGE 8) le cardinal français Roger Etchegaray dénonçait, de son côté, hier, dans la capitale irakienne où il se trouve depuis dimanche, les sanctions économiques imposées à l’Irak et «qui blessent une population innocente». Président...