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Actualités - CHRONOLOGIE

Clôture du festival Cannes Junior Lauréat : le gone du Châaba de Christophe Ruggia (photos)

Le Festival Cannes Junior 1998 s’est clôturé hier au cinéma Planète Abraj. Le jury, présidé par Mme Aimée Boulos, directrice de l’IESAV, et composé des huit jeunes lauréats libanais du concours du même nom, a décerné, après délibération d’une heure trente, trois récompenses: c’est «Le gone du Châaba» du français Christophe Ruggia qui a décroché le Grand prix du jury. Alors que le prix spécial allait au «Village de mes rêves» du Japonais Yoichi Higashi et le prix du public à «Pièces d’identité» du Congolais Mweze Dieudonné Ngangura. Chacun des lauréats s’est vu remettre une sculpture en verre du maître verrier français installé à Beyrouth, Alexis Vinum. C’est au cri de «Vive Christophe Ruggia» que les huit jeunes du jury libanais de Cannes Junior ont accueilli l’annonce de la victoire du réalisateur français. Emu, Christophe Ruggia qui est le seul réalisateur à être présent au Liban dans le cadre du festival, a embrassé chaque membre du jury, avant de se voir remettre son prix par Ghassan Abou Chacra, directeur du Centre national du cinéma. «Le gone du Châaba a reçu le Grand prix en Algérie, à Cannes et maintenant à Beyrouth. C’est bien», a commenté le réalisateur qui signe là son premier long métrage. «Ce n’est pas un film pour enfants, a-t-il souligné, mais il s’adresse à eux, il a été fait avec eux, il les a touchés. Je suis content que ce travail ait atteint son but». M. Jean-François Desmazières, attaché culturel près l’ambassade de France, a précisé que la Mission culturelle française «accueillera au prochain Salon Lire en novembre Azzouz Begag, chercheur au CNRS, sociologue et écrivain pour enfants, auteur du livre dont a été tiré le film. Nous essayons de faire programmer «Le gone du Châaba» en salle à la même période». Auparavant, M. Jean Bertshel, président de Cannes Junior, avait reçu pour le cinéaste congolais le prix du public; alors que Mme Aimée Boulos remettait à l’ambassadeur japonais, M. Matsushiro Horiguchi, le prix spécial décroché par son compatriote. Les sculptures en verre moulé, tout juste sorties des fourneaux, ont été remises aux lauréats, in extremis. D’un socle de verre semble jaillir la matière pour se structurer en globe, surplombé de silhouettes enfantines au mouvement dansant. A moins que ce ne soit des enfants qui gambadent sur une pellicule enroulée autour d’une bobine de caméra... Rappelons que Cannes Junior est depuis 1983 la section enfance et jeunesse du Festival international du film de Cannes. «Le monde entier vient à Cannes... Cannes Junior va au monde», peut-on lire dans le prospectus. Le Liban y participe pour la troisième année consécutive. Le jury est composé de Mlles Khouloud el Binni, Hiba Farhat, Hala Gharib, Rawane Nassif, Joelle Salloum et MM. Wassim Ballout, Karim Nasr, Wissam Saliby. Ils ont eu à visionner une douzaine de films, venus des quatre coins du monde. Ces jeunes, âgés entre 11 et 15 ans, participeront au Festival de Cannes en mai 1999.
Le Festival Cannes Junior 1998 s’est clôturé hier au cinéma Planète Abraj. Le jury, présidé par Mme Aimée Boulos, directrice de l’IESAV, et composé des huit jeunes lauréats libanais du concours du même nom, a décerné, après délibération d’une heure trente, trois récompenses: c’est «Le gone du Châaba» du français Christophe Ruggia qui a décroché le Grand...