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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Trois associations demandent le dessaisissement de Solidere de tout ce qui est relatif au patrimoine dans la capitale

Dans un communiqué qu’ils ont fait paraître hier, l’Association pour la protection des sites et anciennes demeures (APSAD), le Rassemblement des ayants-droit du centre-ville et l’association S.O.S. Environnement ont demandé le dessaisissement de Solidere de tout ce qui concerne les antiquités et vestiges de Beyrouth. Le communiqué souligne notamment que «ce qui se passe à Beyrouth a dépassé depuis longtemps les limites de la catastrophe et constitue un choc pour les savants libanais et étrangers qui évoquent la «plus grande hécatombe de l’histoire de l’humanité en matière de patrimoine». Le communiqué ajoute que «tous les travaux d’infrastructure qui ont été achevés ce jour ont été exécutés conformément aux plans établis par les ingénieurs, comme si l’on construisait une nouvelle ville sur un terrain vague, ne recélant aucun vestige ni trace de civilisations précédentes». Le communiqué s’interroge ensuite: «Pourquoi est-ce Solidere et non la direction générale des Antiquités qui gère les affaires relatives aux vestiges dans le centre-ville; pourquoi les bulldozers ont-ils repris leurs travaux, depuis septembre 1995, sans contrôle de la part des spécialistes et pourquoi toutes les équipes d’archéologues libanais et étrangers ont-ils cessé leurs fouilles à Beyrouth?» Après avoir contesté le fait de confier les fouilles «dans le plus grand chantier archéologique du monde à une seule personne, à savoir l’archéologue hollandais, M. Hans Curvers», le communiqué formule les recommandations suivantes: 1. Dessaisir Solidere de tout ce qui est relatif aux antiquités de Beyrouth. 2. Geler provisoirement les travaux de la reconstruction pour donner l’opportunité aux archéologues d’effectuer des fouilles complètes et rapides. 3. Soumettre la question des fouilles aux spécialistes libanais dont la compétence a été reconnue par la commission internationale de l’UNESCO. 4. Former une commission de spécialistes qui aura pour tâche de sélectionner les immeubles anciens susceptibles d’être classés. 5. Reconsidérer le plan directeur du centre-ville en prenant en considération les anciens sites qui doivent demeurer sur place.
Dans un communiqué qu’ils ont fait paraître hier, l’Association pour la protection des sites et anciennes demeures (APSAD), le Rassemblement des ayants-droit du centre-ville et l’association S.O.S. Environnement ont demandé le dessaisissement de Solidere de tout ce qui concerne les antiquités et vestiges de Beyrouth. Le communiqué souligne notamment que «ce qui se passe à...