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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

La Ligue Maronite réclame à nouveau une révision de la loi électorale

A l’issue de sa réunion hebdomadaire tenue en présence de son président, l’ancien ministre M. Pierre Hélou, la Ligue maronite a soulevé la question fondamentale de l’équilibre confessionnel durant la consultation électorale, que devrait garantir «une révision des circonscriptions sur la base de la décentralisation administrative». Pour le président de la Ligue, seul un nouveau découpage électoral peut assurer un équilibre entre les différentes composantes communautaires. Dans son communiqué, le conseil exécutif de la Ligue a mis l’accent une nouvelle fois sur «les lacunes de la loi électorale». En effet, affirme le communiqué, «il s’agit d’un texte qui fut rejeté par les forces politiques en présence, lesquelles avaient mis en garde contre les dangers d’une telle législation, et ses éventuelles répercussions sur le principe de l’équilibre confessionnel et de la coexistence». Après avoir appelé au respect des principes démocratiques qui doivent tenir compte d’une «participation équitable de tous les Libanais» dans les décisions concernant l’avenir du Liban, la Ligue a rappelé son intention de coopérer avec les différents formations et courants politiques, afin de parvenir à réaliser une révision du découpage électoral. L’ancien secrétaire général de la Ligue, M. Nehmetallah Abi Nasr, a indiqué que l’équilibre souhaité entre les différentes communautés ne peut être un «privilège qu’une communauté accorde à une autre, comme cela fut le cas lors des élections municipales de certaines grandes agglomérations libanaises, mais devrait être imposé par la loi, soit par une redistribution confessionnelle adéquate, soit par la révision des circonscriptions électorales». «Le fils de Ras Beyrouth ne peut connaître les besoins du fils d’Achrafieh mieux que ce dernier, et l’inverse est tout aussi vrai», a ajouté l’ancien secrétaire général de la Ligue. «Nous disons cela en attendant que se réalise la séparation entre l’Etat et la religion», a-t-il souligné. Commentant la question de la représentation des différents groupes communautaires aux conseils municipaux et au Parlement , M. Abi Nasr a indiqué qu’elle «ne peut être réalisée à travers la démocratie du nombre (...); seule une démocratie consensuelle fondée sur un ensemble de lois équitables peut protéger les droits des différentes communautés». Pour l’ancien secrétaire général, les opérations de naturalisation et d’implantation, à l’origine selon lui des changements démographiques au Liban, «constituent un facteur de déséquilibre au niveau de la représentativité des différents groupes».
A l’issue de sa réunion hebdomadaire tenue en présence de son président, l’ancien ministre M. Pierre Hélou, la Ligue maronite a soulevé la question fondamentale de l’équilibre confessionnel durant la consultation électorale, que devrait garantir «une révision des circonscriptions sur la base de la décentralisation administrative». Pour le président de la Ligue, seul...