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Actualités - REPORTAGE

Sami Assaad Rizk : mon action sera axée sur l'environnement (photo)

M. Sami Assaad Rizk est l’unique candidat grec-catholique de la liste consensuelle de Beyrouth. Diplômé en génie informatique, il est le directeur administratif de l’hôpital Rizk où il contribue «à porter le fardeau de son père», le Dr Assaad Rizk. Né en juillet 1965, à Achrafieh, Sami Rizk a fait ses études secondaires à Notre-Dame de Jamhour. Il obtient son baccalauréat en 1983 et part pour les Etats-Unis où il poursuit ses études: diplôme de génie informatique, maîtrise en économie appliquée à l’industrie de la santé et une autre maîtrise en Finances. Il travaille ensuite deux ans à Boston (USA) pour la filiale américaine du groupe français Matra, en tant que responsable de la commercialisation de logiciels. En 1991, «avec le retour de la paix au Liban», il rentre à Beyrouth où il travaille durant six mois au sein de l’entreprise Ceadarnet. M. Rizk déclare: «Je vivais à l’époque chez mes parents, et j’ai décidé de les aider à gérer l’hôpital. Tâche qui représente un lourd fardeau». Animé par un sentiment d’altruisme et de «devoir familial», Sami Rizk s’adapte à la situation et apprend sur le tas. Il est souvent aidé par son père, «débordé par les responsabilités et qui était à l’époque ministre du Pétrole et de l’Industrie». Il a appris à assumer l’héritage familial, bien que benjamin d’une famille de trois garçons, dont l’un est spécialiste en chirurgie vasculaire. Ses deux frères ont épousé des Américaines et vivent pour le moment aux Etats-Unis. Quant à lui, il s’est marié en 1995 à Emilie Rizk «une cousine au sixième degré», de dix ans sa cadette . Il est l’heureux papa d’une fille de 14 mois, Diala, et souligne qu’il attend «une deuxième naissance prévue pour le mois de juillet». En l’espace de six ans, Sami Rizk réussit à s’intégrer au milieu hospitalier et devient le second de son père. Il opère des changements au sein de l’hôpital, tels que l’installation d’un logiciel spécial. Evoquant la liste consensuelle de Beyrouth, M. Rizk déclare qu’«elle est complète à plusieurs niveaux. Elle est représentative des familles de la capitale, respecte l’équilibre communautaire et comporte plusieurs médecins, ingénieurs et hommes d’affaires». «Les électeurs beyrouthins, poursuit-il, doivent être conscients de ces données et savoir que nous œuvrerons ensemble pour l’intérêt de la capitale». Il souligne qu’il s’est porté candidat pour deux raisons: «Participer à la reconstruction de Beyrouth et parce que sa famille est l’une de celle qui assure, depuis longtemps, des services à la communauté beyrouthine». M. Rizk déclare être animé par le désir de mettre son savoir-faire au profit de sa ville natale. Il précise qu’il est capable d’aider à deux niveaux, «l’un administratif, tel que la gestion et le contrôle de la municipalité. L’autre est celui de l’informatisation de tous les services dépendant de la municipalité de Beyrouth. Il faut modifier la structure interne, moderniser les diverses procédures et créer des logiciels adaptés au travail quotidien des employés». Evoquant l’établissement dont il a la charge administrative, il rappelle que l’hôpital Rizk a 75 ans. Etablie à Achrafieh depuis 1957, la clinique Rizk avait élu domicile auparavant à Basta et à Ras el-Nabeh. «Depuis la création de l’hôpital, nous avons dispensé des soins à tous les Beyrouthins, quels que soient leur confession, leur appartenance ou leur niveau social», explique le candidat aux municipales. M. Rizk déclare que «l’équipe formée par la liste consensuelle de Beyrouth trouvera, une fois élue, les meilleures solutions aux problèmes des habitants de la capitale». Lui, s’intéresse particulièrement à l’environnement, notamment «les déchets hospitaliers et les espaces verts». Il tient à «réduire la pollution de la capitale». Un projet pourrait être élaboré pour la construction d’un incinérateur central commun aux hôpitaux de Beyrouth. M. Rizk note que son établissement «possède déjà son propre incinérateur de déchets hospitaliers». Il faut également construire des jardins publics relève-t-il. Et le candidat aux municipales précise n’avoir remarqué «le manque d’espaces verts, qui permettent aux habitants de respirer», qu’après la naissance de sa fille. Pour les déplacements à l’intérieur de la capitale, il souligne la nécessité de «revoir le sens des routes, de construire des parkings et d’assurer un système de transport en commun efficace, qui sera mis gratuitement au service des jeunes et des étudiants». Sami Rizk entame sa journée à 6 heures du matin et ne quitte pas son bureau avant 19 heures. S’il est élu dimanche, il déclare qu’il trouvera, malgré un horaire quotidien aussi lourd, le temps de se consacrer au conseil municipal de sa capitale.
M. Sami Assaad Rizk est l’unique candidat grec-catholique de la liste consensuelle de Beyrouth. Diplômé en génie informatique, il est le directeur administratif de l’hôpital Rizk où il contribue «à porter le fardeau de son père», le Dr Assaad Rizk. Né en juillet 1965, à Achrafieh, Sami Rizk a fait ses études secondaires à Notre-Dame de Jamhour. Il obtient son...