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Actualités - CHRONOLOGIE

Khatami plaide pour davantage de transparence politique Khameneï, malade, abrège son discours pour l'anniversaire de la mort de Khomeiny

Les célébrations marquant le neuvième anniversaire de la disparition de l’imam Khomeiny ont été marquées par deux événements: un plaidoyer du chef de l’Etat Mohammad Khatami en faveur de «davantage de transparence politique (...) dans le cadre de la Constitution et l’annonce que le Guide de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, était malade». L’ayatollah Khamenei a dû abréger le discours qu’il prononçait à Téhéran, affirmant devant le mausolée de l’iman Khomeiny: «Les médecins ne m’ont pas autorisé à parler davantage aujourd’hui». Le numéro un du régime, 58 ans, paraissait fatigué et malade; tout au long de son discours, devant des milliers de personnes, il a paru affaibli. Aucune explication n’a été donnée sur la nature de cette maladie. Dans son discours, le petit-fils de l’imam Khomeiny, l’hodjatoleslam Hassan Khomeiny, a demandé à la foule d’écouter «avec attention» le guide, car «il souffre d’une maladie sans gravité». De son côté, le chef de l’Etat a déclaré: «Nous devons tous nous efforcer de faire en sorte qu’il y ait davantage de transparence politique». Pour M. Khatami, la société iranienne doit «se rassembler autour du Guide» de la République Ali Khamenei, «se fonder sur les libertés» et «poursuivre la voie tracée par l’imam Khomeiny». «Nous poursuivrons ainsi sur sa voie et, de jour en jour, cette République islamique sera plus forte et puissante», a ajouté le chef de l’Etat, affirmant que «toute personne a le droit de s’exprimer dans le cadre de la Constitution». «Chacun doit exprimer ses vues politiques clairement et en toute transparence sans se cacher derrière des personnalités telles que le Guide», a encore indiqué le président, soulignant toutefois que le régime ne tolérera pas les «tentatives de le renverser». «Nous finirons par faire une prière à la mosquée d’el-Aqsa (à Jérusalem) sous la direction du Guide», a-t-il poursuivi, rendant un vibrant hommage à l’ayatollah Khamenei qu’il a qualifié d’«héritier légitime» de l’imam Khomeiny. Alors que le régime a été secoué par de graves divisions ces derniers mois, les dirigeants iraniens avaient pris soin cette année d’afficher leur unité et leur solidarité autour de M. Khamenei et du gouvernement du président Mohammad Khatami. M. Khatami, l’ex-président Ali Akbar Hachémi-Rafsandjani ainsi que plusieurs personnalités politiques et religieuses, de droite et de gauche, étaient assis à même le sol et écoutaient le discours du Guide suprême. Le président du Parlement, chef de file des conservateurs, Ali Akbar Nategh-Nouri, et le chef du pouvoir judiciaire, l’ayatollah Mohammad Yazdi, se trouvaient également au mausolée où, pour la première fois, d’anciens radicaux du régime, proches de M. Khatami, avaient pris place au premier rang.
Les célébrations marquant le neuvième anniversaire de la disparition de l’imam Khomeiny ont été marquées par deux événements: un plaidoyer du chef de l’Etat Mohammad Khatami en faveur de «davantage de transparence politique (...) dans le cadre de la Constitution et l’annonce que le Guide de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, était malade». L’ayatollah...