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Actualités - OPINION

Christian Farra : une vie au service de l'athlétisme libanais Adieu l'ami (photo)

C’est sur la piste en bitume du Stade du Chayla, où j’ai découvert l’athlétisme, que je l’ai connu, lui au sommet de sa gloire athlétique. Nos chemins depuis se sont souvent croisés, au Liban mais aussi à Chypre, en Syrie et en Turquie. Il était toujours présent sur le bord de la piste, son appareil photographique en bandoulière. Journaliste au «Jour», puis à «L’Orient-Le-Jour», il fut toujours un témoin privilégié des plus grands moments de l’athlétisme libanais. Durant la guerre et lors des années 90, il se transforma en imprésario-organisateur, emmenant, grâce aux contacts qu’il avait su développer de par son travail à la MEA, de nombreux athlètes libanais à des courses sur route en France et organisant des épreuves identiques au Liban. Son dernier combat, sa dernière grande course aura duré douze mois. Malgré cela, à chaque moment de répit que la maladie insidieuse et incurable voulait lui accorder, on le retrouvait sur les terrains pour assister aux Jeux panarabes, prenant l’avion pour suivre une belle course à Paris ou encore passant des heures à convaincre ses interlocuteurs sur la nécessité de mettre sur pied une course sur route internationale à Beyrouth. Inlassable ambassadeur du Liban, que ce soit à la MEA ou dans les milieux internationaux de la course à pied, Christian Farra l’athlète, le dirigeant, le journaliste et l’organisateur nous a quittés hier matin pour un monde sûrement meilleur. A son épouse, à ses trois enfants, aux membres de sa famille et à tous ses amis de l’athlétisme libanais, la rédaction de «L’Orient-Le Jour» présente ses condoléances émues.
C’est sur la piste en bitume du Stade du Chayla, où j’ai découvert l’athlétisme, que je l’ai connu, lui au sommet de sa gloire athlétique. Nos chemins depuis se sont souvent croisés, au Liban mais aussi à Chypre, en Syrie et en Turquie. Il était toujours présent sur le bord de la piste, son appareil photographique en bandoulière. Journaliste au «Jour», puis à...