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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Estimant que le consensus à Beyrouth est difficile voire impossible Tuéni réclame le report des élections dans la capitale

Le directeur général du quotidien «An Nahar», M. Gebran Tuéni, a réclamé le report des élections municipales à Beyrouth «en attendant l’adoption d’une nouvelle loi électorale basée sur les quartiers et les circonscriptions réduites et seule susceptible d’assurer une représentation confessionnelle et populaire réelle». M. Tuéni a rendu visite samedi au chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, en sa résidence de Koraytem. «Nous avons, a-t-il dit, évoqué bien évidemment la question de la municipalité de Beyrouth. Je persiste à dire que la situation à Beyrouth n’est pas normale et n’est pas non plus acceptable. La loi électorale que nous y appliquons est tordue et les règles du jeu électoral sont absentes que ce soit sur le plan politique ou sur le plan de l’équilibre confessionnel. Je suis donc venu réclamer le report des élections à Beyrouth en attendant le remplacement de la loi électorale actuelle par une nouvelle loi basée sur les quartiers et les circonscriptions réduites et qui est seule susceptible d’assurer une réelle représentation confessionnelle et populaire». Et d’ajouter: «Si la loi actuelle était saine, nous n’aurions pas vu les responsables exercer des pressions à gauche et à droite en vue d’assurer la préservation de l’équilibre confessionnel et proposer des idées consensuelles qui vont toutes, en définitive, contre l’intérêt de la démocratie». En réponse à une question, M. Tuéni a affirmé qu’«il ne s’agit point de reporter les élections jusqu’au 28 juin ou jusqu’à une autre date. L’important est d’amender la loi actuelle qui risque de provoquer une catastrophe à Beyrouth. Ici, en effet, le consensus est difficile pour ne pas dire impossible et l’équilibre confessionnel et la bonne représentation populaire sont menacés». Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles il figurerait sur la liste consensuelle du président Hariri au poste de vice-président, le directeur général d’«An Nahar» a affirmé: «Je ne suis même pas candidat et j’ai toujours estimé dès le départ qu’il ne saurait y avoir d’élections saines à l’ombre de la loi actuelle. Je suis de plus dans l’opposition. Comment voulez-vous donc que j’entre dans un tel jeu qui va à l’encontre de mes convictions politiques?». En réponse enfin à une question sur ses relations avec le général Michel Aoun, M. Tuéni a indiqué: «Nous sommes, le général Aoun et moi-même, des camarades de lutte. Nous sommes tous deux avec tous ceux qui s’opposent aux occupations pour la sauvegarde de la liberté et de la dignité du Liban. Nous pourrions avoir des divergences de points de vue au sujet de certaines questions mais il ne s’agit point d’une situation de divorce». Et de conclure: «Je suis de ceux qui ne font aucune concession sur leurs convictions ou sur les constantes nationales».
Le directeur général du quotidien «An Nahar», M. Gebran Tuéni, a réclamé le report des élections municipales à Beyrouth «en attendant l’adoption d’une nouvelle loi électorale basée sur les quartiers et les circonscriptions réduites et seule susceptible d’assurer une représentation confessionnelle et populaire réelle». M. Tuéni a rendu visite samedi au chef du...