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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Annan lie le retrait israélien du sud à des progrès sur le volet palestinien

Le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan a laissé entendre que le règlement de la question du retrait israélien du Liban dépendait des progrès dans les relations israélo-palestiniennes. M. Annan, qui s’exprimait mardi soir devant la presse au siège des Nations Unies à New York, a indiqué qu’il avait évoqué les propositions israéliennes de retrait du Liban-Sud avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vendredi dernier. Le secrétaire général a précisé que durant cette rencontre, au cours de laquelle il a accepté d’étudier l’offre israélienne d’appliquer la résolution 425 des Nations Unies sur le Liban, il a dit à son interlocuteur qu’il était temps «d’essayer d’avancer véritablement sur la question palestinienne». Atténuer les tensions au P-O. «Même si Israël est prêt à avancer sur le Liban, un effort sur la question palestinienne atténuerait beaucoup les tensions dans la région», a poursuivi M. Annan. M. Netanyahu, qui s’apprêtait à reprendre les négociations avec le médiateur américain Dennis Ross sur le pourcentage de territoires occupés que son pays accepterait de restituer aux Palestiniens, a confirmé à M. Annan que son gouvernement souhaitait se retirer du Liban-Sud, conformément à la résolution 425, en échange de garanties de sécurité. Nasrallah pour un renforcement de la FINUL M. Annan a ajouté lors de la conférence de presse que «le Liban et la Syrie doivent faire connaître leurs positions». A Beyrouth, le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, s’est prononcé pour un renforcement des Casques bleus de l’ONU au Liban-Sud pour faciliter un retrait israélien. Dans des déclarations de presse, M. Nasrallah a estimé que «le renforcement des Casques bleus de l’ONU, dont le mandat est d’aider l’armée libanaise à se déployer jusqu’à la frontière (avec Israël), ainsi que la mise en œuvre de ce déploiement en coordination avec l’ONU, seraient la meilleure formule pour faire appliquer la résolution 425» du Conseil de Sécurité. M. Nasrallah a réaffirmé que «personne n’acceptera que l’armée libanaise s’engage à garantir (la sécurité de) la frontière israélienne». Quelle stratégie militaire à l’avenir? Le chef du Hezbollah a de nouveau refusé de se prononcer sur la stratégie de son mouvement après un éventuel retrait israélien. «Les combats pourraient s’arrêter à la frontière comme ils pourraient ne pas s’arrêter. Nous ne dévoilerons pas nos cartes», a-t-il dit. Il a admis que des discussions se déroulaient actuellement à ce sujet au sein de la «résistance». «Est-ce que le but de la résistance est de libérer le territoire libanais ou est-ce qu’il dépasse ce but? Nous sommes concernés par la cause palestinienne, mais est-ce que notre appui se limitera à un soutien (politique)? Nous ne pouvons pas répondre à l’étape actuelle», a-t-il ajouté. Cheikh Nasrallah a par ailleurs indiqué qu’il ne s’«opposera pas» à ce que le mouvement intégriste palestinien Hamas «entraîne les réfugiés des camps palestiniens du Liban afin de constituer des unités combattantes» qui se battraient dans les territoires occupés par Israël. Il a toutefois ajouté qu’à l’heure actuelle «il n’y a pas de coopération militaire» entre le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et le Hezbollah, les membres du Hamas ayant, selon lui, la possibilité de s’entraîner en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan a laissé entendre que le règlement de la question du retrait israélien du Liban dépendait des progrès dans les relations israélo-palestiniennes. M. Annan, qui s’exprimait mardi soir devant la presse au siège des Nations Unies à New York, a indiqué qu’il avait évoqué les propositions israéliennes de retrait du Liban-Sud...