Sfeir de retour à Beyrouth : que le meilleur gagne

«Nous avons toujours espéré, pour le Liban, une loi électorale juste qui permette à tous les Libanais de participer aux élections législatives et municipales; nous considérons que ces dernières sont très importantes et nous espérons les voir se dérouler dans un esprit sportif». C’est ce qu’a notamment déclaré le patriarche maronite le cardinal Mgr Nasrallah Sfeir hier au salon d’honneur de l’AIB où il est arrivé, venant du Vatican. Mgr Sfeir a souhaité l’élection des éléments les plus valables de la société, «ceux qui ont le souci de la chose publique». «Nous espérons voir élus les éléments les plus valables, ceux qui ont à cœur l’intérêt public et qui ne souhaitent aucunement faire de ces élections une démonstration de force» a-t-il ajouté. C’est le ministre des A.E. M. Farès Boueiz qui a accueilli, au nom du président de la République M. Elias Hraoui, le patriarche maronite, absent du Liban depuis un mois durant lequel il a participé au synode des évêques pour l’Asie et aux cérémonies de béatification du père Hardini. «Est ce que la présence de M. Boueiz reflète votre réconciliation avec le chef de l’Etat?» lui a-t-on demandé. «Qui a dit qu’il y ait eu jamais brouille pour qu’il y ait réconciliation» a-t-il rétorqué. Le prélat, toujours accompagné de M. Boueiz, s’est rendu directement à Bkerké où l’attendait une foule de fidèles. Après la prière traditionnelle dans la chapelle du Patriarcat, Mgr Sfeir a reçu nombre de personnalités, notamment le député Rochaid el-Khazen et M. Naji Boustani.