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Actualités - CHRONOLOGIE

Le dossier nucléaire irakien serait clôturé en juillet Geste de l'ONU envers Bagdad

Le Conseil de Sécurité de l’ONU a fait un geste hier en direction de Bagdad en se déclarant prêt à fermer en juillet le dossier nucléaire irakien. Cela constituerait alors un premier pas vers la levée des sanctions imposées depuis huit ans à l’Irak et qui visent à contraindre ce pays à se débarrasser de toutes ses armes de destruction massive. Les dirigeants irakiens mènent une intense campagne pour obtenir que soit mis un terme à l’embargo qui frappe durement l’Irak depuis août 1990. Mais si le Conseil de Sécurité est disposé à considérer que l’Irak ne possède pas d’armes nucléaires, il n’en est pas de même pour les armes chimiques et surtout biologiques sur lesquelles il a encore exprimé hier sa «préoccupation». Dans une déclaration présidentielle unanime, les quinze membres du Conseil se sont déclarés prêts jeudi à soumettre le programme nucléaire secret de l’Irak à un contrôle continu si ce pays coopère. Le Conseil a affirmé avoir «l’intention» d’adopter une résolution en ce sens si l’Irak apporte d’ici à la fin du mois de juillet les «éclaircissements» nécessaires pour lever les derniers doutes de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). L’ambassadeur américain à l’ONU, Bill Richardson, a insisté sur ces conditions et a déclaré à la presse que les Etats-Unis «étaient prêts à reconnaître des progrès». «Mais le dossier nucléaire ne sera pas fermé si des progrès supplémentaires ne sont pas faits» par l’Irak, a-t-il averti. Ce texte de compromis a été adopté après plusieurs semaines d’âpres négociations entre Washington et Moscou. Après un rapport positif en avril de l’AIEA, la Russie, soutenue par la France et la Chine, souhaitait passer dès maintenant au contrôle continu du programme nucléaire secret de l’Irak, ce à quoi s’est fortement opposé Washington. Cette décision du Conseil n’a pas d’incidence sur les sanctions auxquelles est soumis l’Irak depuis huit ans, mais est considérée néanmoins comme un «premier pas» par les diplomates. L’embargo ne pourra être levé que lorsque l’ONU certifiera que l’Irak ne possède plus d’armes nucléaires, chimiques, biologiques et de missiles d’une portée supérieure à 150 km. «Le message à l’Irak est qu’il doit s’acquitter pleinement de toutes ses obligations en matière de désarmement», a dit Bill Richardson. Il a souligné que l’Irak «doit donner plus d’informations, et faire plus dans les domaines chimiques et biologiques». (AFP, Reuters)
Le Conseil de Sécurité de l’ONU a fait un geste hier en direction de Bagdad en se déclarant prêt à fermer en juillet le dossier nucléaire irakien. Cela constituerait alors un premier pas vers la levée des sanctions imposées depuis huit ans à l’Irak et qui visent à contraindre ce pays à se débarrasser de toutes ses armes de destruction massive. Les dirigeants irakiens...