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Actualités - CHRONOLOGIE

Les commissions adopteront aujourd'hui la nouvelle échelle des salaires, selon Ferzli(photo)

Selon le vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, c’est aujourd’hui, en principe, que s’achèvera en commissions l’examen de la nouvelle échelle des salaires dans le secteur public, le dernier obstacle que représente l’effet rétroactif ayant pu être surmonté: le gouvernement, représenté par son ministre d’Etat aux Finances, M. Fouad Siniora, a accepté le principe d’un échelonnement des arriérés dus aux fonctionnaires depuis le 1er janvier 1996, date de l’entrée en vigueur de la nouvelle échelle des salaires dans le public. Reste à en déterminer la formule: M. Siniora a promis hier aux députés de revenir ce matin avec une proposition d’échelonnement qu’il devait soumettre en soirée au Conseil des ministres. Les députés ont présenté une série de propositions dans ce cadre, mais sont pour la plupart favorables à un échelonnement de courte durée, à l’instar du chef du Législatif, M. Nabih Berry, qui a affirmé hier devant ses visiteurs que le délai d’échelonnement ne doit pas dépasser les 3 ans. Les délais d’échelonnement proposés vont d’un an à 10 ans, avec une partie rattachée aux indemnités de fin de service, certains parlementaires ayant jugé fondamental de tenir compte des finances de l’Etat pour éviter une crise financière. Le vice-président de la Chambre a lui aussi souligné qu’en fixant un délai pour le paiement de l’effet rétroactif, les parlementaires tiendront compte de l’intérêt des fonctionnaires aussi bien que de celui du Trésor. Le débat a poussé le député Mohamed Abdel Hamid Beydoun à ironiser: «Il semble que le gouvernement compte verser la contrevaleur de l’effet rétroactif aux héritiers des fonctionnaires». Un peu plus tard, M. Siniora lançait à l’adresse de la journaliste qui l’interrogeait sur le délai envisagé pour le paiement de l’effet rétroactif: «Du moment que vous êtes jeune, je vois qu’il n’y a pas de problèmes. Ne vous en faites pas». Il a reconnu que les sommes cumulées depuis le 1er janvier 1996 seront progressivement versées aux fonctionnaires. Deux articles en suspens Si, pour M. Ferzli, l’examen de la nouvelle échelle des salaires est pratiquement terminé, il reste qu’il ne le sera effectivement que lorsque les députés en auront fini avec deux articles toujours en suspens: — Les salaires des professeurs de l’Université Libanaise qui contestent le calcul opéré par le gouvernement et qui les prive, selon eux, de près de 200 mille livres. Selon les professeurs de l’UL, le salaire le plus bas devrait être d’un million 900 mille livres et non pas d’un million 700 mille livres. — Les traitements des contractuels qui ont eu droit à une augmentation au titre de la vie chère, le gouvernement ayant considéré qu’ils n’ont pas droit aux mêmes privilèges des fonctionnaires à plein temps dans la mesure où ils ont été engagés à titre provisoire. M. Ferzli a de nouveau insisté sur ce point hier, notant que de nombreux contractuels ont été engagés par l’Etat il y a plus de 10 ou de 20 ans, ce qui ôte à leur contrat le caractère provisoire, et qu’il est par conséquent fondamental de les traiter sur un pied d’égalité avec les fonctionnaires à plein temps. Selon lui, tout s’achèvera aujourd’hui. Mais le problème n’est pas pour autant résolu parce que, pour être votée par le Parlement, l’ouverture d’une nouvelle session extraordinaire s’impose. La session actuelle s’achèvera demain. Jusqu’à présent, on exprime des doutes, place de l’Etoile, sur la volonté de l’Exécutif d’en ouvrir une autre et l’on persiste à croire que le gouvernement veut léguer le dossier des salaires dans le public au prochain régime, même si M. Ferzli a insisté encore une fois au sujet de «la totale coordination entre le Parlement et le gouvernement» au sujet de la nouvelle échelle des salaires. Le vice-président de la Chambre a critiqué les médias qui ont lié le vote de cette échelle aux tiraillements entre les chefs de l’Exécutif et du Législatif.
Selon le vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, c’est aujourd’hui, en principe, que s’achèvera en commissions l’examen de la nouvelle échelle des salaires dans le secteur public, le dernier obstacle que représente l’effet rétroactif ayant pu être surmonté: le gouvernement, représenté par son ministre d’Etat aux Finances, M. Fouad Siniora, a accepté le...