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Actualités - CHRONOLOGIE

Nombreux signes témoignant de la tension entre le Législatif et l'Exécutif Berry entend imposer une session parlementaire extraordinaire

La discrétion était de mise hier au Parlement concernant la polémique Hariri-Berry au sujet des méthodes du gouvernement. Mais nombreux étaient les signes témoignant de la tension qui marque les rapports des deux chefs du Législatif et du gouvernement, même si les joutes oratoires semblaient s’être calmées. Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, n’a pas voulu aborder avec ses visiteurs la polémique dans laquelle il est engagé avec le président du Conseil — du moins c’est ce que ces derniers ont indiqué — mais les faits parlaient d’eux-mêmes. On en relève notamment trois: la distribution par les services de la Chambre du texte de la conférence de presse de M. Najah Wakim (VOIR CI-DESSOUS), les propos sur une pétition réclamant l’ouverture d’une session parlementaire extraordinaire au cas où l’Exécutif ne prendrait pas une initiative à ce sujet et l’affaire de la privatisation du secteur de la poste sur laquelle la commission parlementaire des P. et T. doit se pencher pour vérifier sa légalité. Devant ses visiteurs, M. Berry a indiqué qu’au cas où l’Exécutif n’ouvrirait pas une session extraodinaire de la Chambre, une pétition parlementaire signée par 65 députés le contraindrait à le faire. L’ouverture de cette session s’impose pour que les députés puissent examiner et voter la nouvelle échelle des salaires, et, le cas échéant s’attaquer à d’autres textes de loi. Quoi qu’il en soit, que la session en question soit ouverte ou pas, le congé parlementaire commencera le 10 août et s’achèvera le 5 septembre. Il s’agit d’un congé administratif, a précisé M. Berry, en ce sens que les commissions poursuivront leurs activités. Cité toujours par ses visiteurs, le chef du Législatif a précisé qu’il envisage de charger la commission parlementaire des P. et T. d’examiner le dossier de la privatisation de la poste pour vérifier si le gouvernement a enfreint la loi ou non en confiant la gestion de ce secteur à une société privée canadienne et si la privatisation de la poste est utile ou pas. Selon lui, si les résultats de l’enquête sont positifs, il faut que le Parlement vote une loi de privatisation. Rappelons que le député Boutros Harb avait mis en garde contre cette mesure qu’il avait jugée contraire à loi.
La discrétion était de mise hier au Parlement concernant la polémique Hariri-Berry au sujet des méthodes du gouvernement. Mais nombreux étaient les signes témoignant de la tension qui marque les rapports des deux chefs du Législatif et du gouvernement, même si les joutes oratoires semblaient s’être calmées. Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, n’a pas voulu aborder avec...