La Russie a fait monter la pression sur Londres et Washington en proposant que le Conseil de Sécurité des Nations Unies adopte une résolution rééchelonnant les inspections nucléaires onusiennes en Irak. Devant le refus américano-britannique, l’ambassadeur irakien Nizar Hamdoun a accusé les deux pays de vouloir retarder des discussions supplémentaires en Conseil de Sécurité jusqu’en octobre, lorsque le prochain examen majeur des sanctions doit avoir lieu. Confrontés à l’insistance de l’ambassadeur russe Serguei Lavrov, les représentants américain et britannique ont accepté que le court avant-projet qu’ils venaient de rejeter soit soumis aux capitales des quinze pays membres du Conseil. L’avant-projet déclare l’Irak non détenteur d’armes nucléaires, tout en laissant le soin au Conseil de «veiller attentivement à l’application future» de la résolution 687, qui a mis fin à la guerre du Golfe en 1991. Tandis que les délégations de Grande-Bretagne et des Etats-Unis refusaient, les deux autres membres permanents du Conseil, la France et la Chine, ont appuyé la proposition russe, selon des diplomates en poste à New York.
La Russie a fait monter la pression sur Londres et Washington en proposant que le Conseil de Sécurité des Nations Unies adopte une résolution rééchelonnant les inspections nucléaires onusiennes en Irak. Devant le refus américano-britannique, l’ambassadeur irakien Nizar Hamdoun a accusé les deux pays de vouloir retarder des discussions supplémentaires en Conseil de Sécurité...
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