Berry : nous dicterons nos conditions à Israël (photo)

Le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry, a affirmé hier que la guerre entre le Liban et Israël n’est pas seulement une lutte contre l’occupation. Selon lui, c’est aussi une lutte pour «la civilisation, la démocratie et la liberté. L’Etat hébreu ne demande pas mieux de se retirer de notre terre et c’est nous qui lui dicterons nos conditions», a-t-il dit. Le chef du Législatif a tenu ces propos devant des délégations d’étudiants qu’il a reçues dans sa résidence de Msayleh. Il a ajouté: «Le Liban a prouvé qu’il était véritablement arabe en résistant à l’invasion israélienne. (...) Le Liban est aussi synonyme d’unité, de libertés d’opinion et de croyance», a affirmé M. Berry avant de se féliciter de l’unité qui s’est manifestée dans le pays lors du massacre de Cana perpétré par les Israéliens en 1996. «Ce Sud que le pape Jean-Paul II a appelé terre bénie est celui qui unit aujourd’hui les Libanais. Nous serons fidèles à nos martyrs dans la mesure où le pays restera uni et non confessionnel», a-t-il déclaré. Qualifiant ainsi de «tragédie» le confessionnalisme au Liban, le président de l’Assemblée a souligné la nécessité de tirer profit de l’unité qui s’est manifestée à Cana contre l’ennemi israélien pour libérer le territoire.