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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Coupe de l'UEFA Un triomphe milanais au goût sud-américain

L’Inter Milan a remporté la troisième Coupe de l’UEFA de son histoire et son cinquième trophée européen, au Parc des Princes de Paris, en produisant une impressionnante démonstration qui a balayé (3-0) la Lazio Rome et ses espoirs de décrocher un premier titre continental. L’Inter doit beaucoup ce succès à la stratégie offensive de l’entraîneur Luigi Simoni et au talent de trois de ses vedettes sud-américaines. Le Chilien Ivan Zamorano, l’Argentin Javier Zanetti et surtout le «meilleur joueur de la rencontre» et du monde, le Brésilien Ronaldo, qui ont marqué trois buts, tous plus beaux les uns que les autres dans leur conception et leur réalisation. Sans parler des «bois» touchés par Ronaldo et Zamorano qui auraient pu porter le score à un sévère 5-0. En effet, Simoni avait décidé «de jouer avec trois pointes» — avec le Français Youri Djorkaeff revenu dans son «jardin». Et en optant de ne pas construire au milieu de terrain mais plutôt «de le sauter» pour mieux profiter de la vitesse, de la technique et de l’excellent jeu de tête de Zamorano et de Ronaldo. «Par ses grandes qualités physiques, sa vitesse, sa détermination, Zamorano a joué un rôle très important dans la construction de notre victoire», a d’ailleurs souligné Simoni. Les hommes de Sven-Goran Eriksson ont souvent été perturbés par les ouvertures, longues et précises, qui ont notamment amené les buts de Zamorano et de Ronaldo, partis à chaque fois à la limite du hors-jeu. Un football total L’impressionnante armada «noire et bleue», qui la faisait ressembler par moments aux All Blacks néo-zélandais en rugby ou à l’Ajax Amsterdam de Johan Cruijff, sait aussi pratiquer un football total, en défendant intelligemment l’accès à son but. Le libero Salvatore Fresi faisait d’ailleurs remarquer que la Lazio «s’est seulement créé deux occasions de but en 90 minutes». Grâce à ce succès, l’Inter rejoint le FC Barcelone et la Juventus avec trois trophées en C3. Et l’Italie peut se hisser en tête — à égalité avec l’Angleterre — au nombre de victoires (24) rapportées par ses clubs dans les trois compétitions européennes interclubs, prouvant ainsi leur bonne santé. Petite consolation pour la Lazio Rome, le premier club italien à être coté en Bourse. Mercredi, jour de sa finale perdue et première journée de cotation, près de 20% du capital ont changé de mains et le prix de l’action a terminé sur un bond de 11,5%. L’attaquant Roverto Mancini s’est montré lui aussi positif et plein d’espoirs pour l’avenir: «Nous devons retenir la leçon de l’Inter, battu l’année dernière en finale par les Allemands de Schalke 04». Pour cela, les Romains pourront compter la saison prochaine sur un autre génie sud-américain, le Chilien Marcelo Salas. L’inter Milan, comme de nombreux autres clubs du «Calcio», pense suivre très prochainement la voie de la Bourse. Les «Intéristes» n’auront aucun souci pour garnir leur caisse. A condition de savoir garder, au contraire du FC Barcelone, dans leurs rangs «l’extraterrestre» Ronaldo. Le palmarès 1987: Goteborg 1988: Bayer Leverkusen 1989: Naples 1990: Juventus Turin 1991: Inter Milan 1992: Ajax D’amsterdam 1993: Juventus Turin 1994: Inter Milan 1995: Parme 1996: Bayern Munich 1997: Schalke 04 1998: Inter Milan. (AFP)
L’Inter Milan a remporté la troisième Coupe de l’UEFA de son histoire et son cinquième trophée européen, au Parc des Princes de Paris, en produisant une impressionnante démonstration qui a balayé (3-0) la Lazio Rome et ses espoirs de décrocher un premier titre continental. L’Inter doit beaucoup ce succès à la stratégie offensive de l’entraîneur Luigi Simoni et au...