Les palmes académiques à Véra Standjovsky, professeur à Sainte-Anne, Besançon (photos)

Véra Standjovsky, professeur à l’Institution Sainte-Anne des sœurs de Besançon, s’est vue remettre récemment les Palmes académiques, grade de Chevalier, par M. Jean-François Desmazières, conseiller culturel près l’ambassade de France à Beyrouth. La cérémonie s’est transformée en une grande fête de famille qui s’est déroulée sur la belle esplanade de l’école qui prolonge un jardin connu pour être un espace des plus verts et des plus fleuris en ville. L’ancienne supérieure sœur Renée-Marcel a pris la parole pour mettre l’accent sur le dévouement, l’efficacité et l’aimable caractère de Véra Standjovsky qui enseigne les Lettres françaises depuis 43 ans. Puis deux enseignantes, Madeleine Haddad et Mounira Nacouzi Asmar ont à leur tour témoigné de leur amicale collaboration avec une consœur qui sait entretenir des rapports détendus avec les élèves. L’une de ces dernières a d’ailleurs pris la parole pour remercier chaleureusement ce «professeur» pas comme les autres. Le conseiller culturel à lui aussi mis en relief, l’apport de Véra Standjovsky à la francophonie. Libanaise née de père russe et d’une mère italienne, elle est mariée à un Turc d’origine franco-polonaise. Elle-même élève des Besançon, elle y est depuis l’âge de quatre ans! M. Desmazières a exprimé son admiration pour celle qui a su si bien assurer une véritable «mission». M. Desmazières n’a pas oublié de rendre hommage à une école qui n’a été pas épargnée par les violences et les menaces de toutes sortes sans pour autant fermer ses portes. Après quoi, c’est au nom du ministre français de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, M. Claude Allègre, que M. Démazières a remis à Véra Standjovsky les Palmes académiques. Celle-ci l’a remercié avec émotion disant partager cet honneur avec l’institution à laquelle elle a toujours appartenu, ses collègues, ses élèves et même sa famille. Un attachement à ce que Véra Standjovsky fait qui va au-delà d’une profession, puisque c’est elle qui est la fondatrice et le moteur de l’Association des anciennes comme de l’ouvrage, sur le point d’être publié, du centenaire de l’Institution. Un vin d’honneur a suivi. Détail croustillant: la pièce montée par la pâtissière Nazira Bitar était constituée de petits drapeaux et d’une succulente bibliothèque-gâteau!